DIAL Summer School 2020

DIAL Summer School 2020

La DIAL Summer School 2020 se déroulera du 17 au 19 août 2020 à l'Université de Turku en Finlande. Un appel à communication est lancé.

Le programme de recherche transnational de NORFACE : "Dynamics of Inequality Across the Life-course: structures and processes" (DIAL) organise une Summer School portant sur les recherches multi et interdisciplinaire concernant les inégalités dans le parcours de vie. L'événement se déroulera du 17 au 19 août 2020 à l'Université de Turku en Finlande (il se peut que l'événement se déroule par visioconférence en raison de la situation actuelle). Cette Summer School est consacrée aux jeunes chercheurs qui sont impliqués dans des projets DIAL ou dans le INVEST Research Flagship Center. Des exemples de recherches multi et interdisciplinaires y seront présentés. Les étudiants auront également l'occasion de présenter leurs propres travaux et de recevoir des feedbacks d'un point de vue multidisciplinaire. 

À ce propos, un appel à communication a été lancé. Les jeunes chercheurs sont invités à faire parvenir un abstract de leur recherche en lien avec les inégalités dans le parcours de vie sur 2 à 4 pages. Une courte biographie incluant la description de l'implication dans un projet DIAL ou INVEST est demandée. Le délai est fixé au 29 mai 2020. 

Des informations complémentaires sont disponibles dans le document ci-dessous. 

Communiqué de presse - Réduire sa consommation d’énergie : les intentions incohérentes des Suisses

Communiqué de presse - Réduire sa consommation d’énergie : les intentions incohérentes des Suisses

Alors que la consommation d’énergies fossiles augmente et que la prise de conscience globale du réchauffement climatique progresse, les intentions des ménages de réduire leur propre consommation suivent peu. Le nouveau numéro de la revue Social Change in Switzerland montre à l’aide d’une enquête menée auprès de 5000 ménages que seul un tiers des individus déclarent vouloir réduire leur empreinte carbone. De plus, parmi ces derniers, cette intention se traduit peu dans des intentions concrètes au niveau de l’utilisation de la voiture, de l’électricité ou du chauffage.

Dans cette nouvelle étude, les chercheurs Mehdi Farsi, Laurent Ott et Sylvain Weber de l’Université de Neuchâtel analysent les enquêtes annuelles sur la demande d’énergie 2016-2019. Ils montrent que seuls 25% des répondants se déclarent favorables à une réduction de l’utilisation de leur voiture alors que 33% déclarent vouloir réduire leur empreinte carbone. Les femmes, les jeunes et les habitants des villes sont globalement plus disposés à réduire leur empreinte carbone ainsi que leur consommation d’énergie à travers une utilisation moindre de la voiture, du chauffage et de l’électricité. Les jeunes femmes soutiennent également davantage la grève du climat. 

Connaissance ne rime pas avec intention 

De ces enquêtes ressort également que les hommes et les personnes âgées de plus de 55 ans ont une meilleure compréhension de l’énergie et de son impact climatique. Mais un bon niveau de connaissances ne s’accompagne pas d’intentions plus favorables quant à une réduction de la consommation énergétique. En effet, les groupes de personnes avec de meilleures connaissances en matière énergétique semblent moins disposés à modifier leurs comportements. Informer la population n’est donc pas suffisant pour réduire la consommation d’énergie. 

Une taxe CO2 floue mais bien acceptée 

En interrogeant les individus sur la taxe CO2, l’enquête montre que celle-ci est souvent mal comprise voire même ignorée. Alors que la taxe CO2 s’élève à plus de 25% du prix du combustible (mazout et gaz), une minorité importante des répondants ne se rend pas compte qu’ils la paient. Or, si de larges pans de la population ignorent une taxe, il est inutile de s'attendre à ce que celle-ci puisse modifier leur comportement au niveau de l’utilisation énergétique. Néanmoins, les trois chercheurs mettent en lumière que les Suisses, à l’exception des jeunes vivant en zone rurale, soutiendraient cette taxe lors d’une votation populaire. 

>> M. Farsi, L. Ott & S. Weber (2020). Les intentions contradictoires des Suisses vis-à-vis de leur consommation d'énergieSocial Change in Switzerland N° 21, 
www.socialchangeswitzerland.ch

Contact : Sylvain Weber, +41 32 718 14 42, sylvain.weber@unine.ch

La série Social Change in Switzerland documente, en continu, l’évolution de la structure sociale en Suisse. Elle est éditée conjointement par le Centre de compétences suisse en sciences sociales FORS, le Centre de recherche sur les parcours de vie et les inégalités (Faculté des sciences sociales et politiques, Université de Lausanne) LINES et le Pôle de recherche national LIVES – Surmonter la vulnérabilité: perspective du parcours de vie (PRN LIVES). Le but est de retracer le changement de l’emploi, de la famille, des revenus, de la mobilité, du vote ou du genre en Suisse. Basées sur la recherche empirique de pointe, elles s’adressent à un public plus large que les seuls spécialistes.

Communiqué de presse - Muscles et cerveau, qui entraîne qui?

Communiqué de presse - Muscles et cerveau, qui entraîne qui?

Des chercheurs du PRN LIVES et du Centre interfacultaire en sciences affectives (CISA) de l’UNIGE démontrent que le déclin des capacités cognitives après 50 ans entraîne le déclin de l’activité physique, et que contrairement à ce que la littérature suggérait jusqu’ici, la relation inverse est beaucoup moins forte.

Toutes les 10 secondes, une personne décède dans le monde à cause de l’inactivité physique, soit 3,2 millions de personnes par an selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Dès l’âge de cinquante ans, on constate un déclin progressif de l’activité physique, mais aussi des capacités cognitives, car les deux sont corrélées. Mais qu’est-ce qui influe sur quoi? L’activité physique sur le cerveau ou l’inverse? Pour répondre à cette question, des chercheurs de l’Université de Genève (UNIGE) et du Pôle de recherche national PRN LIVES ont utilisé une base de données regroupant plus de 100’000 personnes âgées de 50 à 90 ans, dont les capacités physiques et cognitives ont été mesurées tous les deux ans pendant douze ans. Leurs résultats, à lire dans la revue Health Psychology, démontrent que contrairement à ce que l’on pensait, les capacités cognitives préviennent la sédentarité beaucoup plus que l’activité physique ne prévient le déclin des capacités cognitives. C’est donc bien notre cerveau qu’il faut entraîner en premier lieu.

Depuis plusieurs années, la littérature s’intéresse à l’impact de l’activité physique sur les aptitudes cognitives. «Des corrélations ont été établies entre ces deux éléments, notamment au niveau de la mémoire, mais aussi de la croissance et de la survie de nouveaux neurones, explique Boris Cheval, chercheur au Centre interfacultaire en sciences affectives (CISA) de l’UNIGE. Mais on n’a encore jamais formellement testé qui précède qui : est-ce l’activité physique qui prévient le déclin des aptitudes cognitives ou l’inverse ? C’est ce que nous avons voulu vérifier.»

Qui de l’oeuf ou de la poule est arrivé en premier ?

D’anciennes études fondées sur la corrélation entre l’activité physique et les aptitudes cognitives postulent que c’est la première qui prévient le déclin des secondes. «Mais est-ce que ces recherches ne raconteraient pas qu’une moitié de l’histoire? C’est ce que des études récentes suggèrent, puisqu’elles démontrent que notre cerveau est mis à contribution quand ils s’agit de s’engager dans une activité physique», continue le chercheur genevois. 

Pour tester formellement les deux options possibles, les chercheurs de l’UNIGE ont utilisé les données de l’enquête SHARE (Survey of health, aging and retirement in Europe), une base de données socio-économiques européenne réunissant plus de 25 pays. «Tous les deux ans, les capacités cognitives et le niveau d’activité physique de 105 206 adultes âgés de 50 à 90 ans ont été testées sur une période de douze ans», explique Matthieu Boisgontier, chercheur au Pôle de recherche national LIVES (PRN LIVES). Les capacités cognitives étaient mesurées par un test de fluence verbale (nommer le plus d’animaux possible en 60 secondes) et de mémoire (mémoriser 10 mots et les réciter plus tard). L’activité physique était mesurée sur une échelle de 1 («jamais») à 4 («plus d’une fois par semaine»). 

Les chercheurs genevois ont ensuite utilisé ces données dans trois modèles statistiques distincts: dans le premier, ils regardaient si l’activité physique prédisait le changement des aptitudes cognitives au cours du temps. Dans le deuxième, si les aptitudes cognitives prédisaient le changement de l’activité physique. Dans le dernier, ils testaient de manière bidirectionnelle ces deux possibilités. «Grâce à un indice statistique, nous avons constaté que le deuxième modèle était celui qui s’ajustait le plus précisément aux données des participants», se réjouit Boris Cheval. Cette étude démontre donc que ce sont principalement les capacités cognitives qui influent sur l’activité physique et non l’inverse, comme le postulait la littérature jusqu’à présent. «Évidemment, il s’agit d’un cercle vertueux, l’activité physique influence aussi nos aptitudes cérébrales, mais à la lumière de ces nouveaux résultats, elle le fait dans une moindre mesure», précise Matthieu Boisgontier.

Ralentir un déclin inévitable

Dès l’âge de 50 ans, le déclin des capacités physiques et cognitives est inéluctable. Toutefois, ces résultats démontrent que contrairement à ce que l’on pensait, c’est en agissant d’abord sur les aptitudes cérébrales qu’on pourra ralentir le déclin de ce cercle vertueux. «Cette étude renforce notre théorie qui postule que le cerveau doit fournir un véritable effort pour sortir de la sédentarité et que c’est bel et bien en travaillant sur les capacités cognitives que l’activité physique suivra», conclut Boris Cheval. 

>> Article scientifique complet - Cheval, B., Orsholits, D., Sieber, S., Courvoisier, D., Cullati, S., & Boisgontier, M. P. (2020). Relationship between decline in cognitive resources and physical activityHealth Psychology.

COVID-19 – Report des conférences, séminaires et évènements du PRN LIVES

COVID-19 – Report des conférences, séminaires et évènements du PRN LIVES

Au vu de l’évolution de la situation liée au COVID-19, le personnel administratif et de recherche du Pôle de recherche LIVES poursuit ses activités en télétravail jusqu’à la fin du mois d’avril.

Afin de garantir la santé de tous, tous les séminaires de recherche et autres conférences qui devaient avoir lieu jusqu’à la fin du mois d’avril sont reportés à une date ultérieure. De plus amples informations seront communiquées en temps opportun relativement à ces évènements. Nous vous prions de consulter les sites internet des institutions et universités concernées afin d’avoir les détails au sujet de l’accès à leurs locaux.

Les membres du PRN LIVES restent à votre disposition par e-mail pour toute question, ou via l'intranet pour le personnel, ainsi qu'à l’adresse communication@lives-nccr.ch ou au 021 692 38 83 pour la presse. En raison des circonstances particulières qui nous concernent tous, les temps de réponse aux e-mails peuvent être rallongés. Nous vous remercions de votre compréhension.

Annulation de l'exposition au sujet des seniors migrants

Annulation de l'exposition au sujet des seniors migrants

En raison de l'évolution de la situation liée au covid-19, le PRN LIVES et l'Association Esprit Nomade ont décidé de reporter l'exposition "Une vie bien remplie : parcours de vie migratoires des plus de 60 ans". Les nouvelles dates seront communiquées ultérieurement.