Understanding Gender in Wealth Inequality - Humboldt-Universität - 1,2 October 2020

The "Understanding Gender in Wealth Inequality" workshop has issued a call for papers for the event that will take place on 1-2 October 2020 at the Humboldt-Universität in Berlin. The deadline is 30 April 2020.

Overview:

Gender inequalities in education and labour market achievements have narrowed in the last decades in most Western countries. Nevertheless, the gender gap persists in terms of economic outcomes such as income and wealth, as women have substantially lower lifetime earnings and hold less financial, housing and pension wealth than men on average. An increasing number of studies have provided empirical evidence for the gender pay gap and the motherhood penalty during early and mid-adulthood. Despite the cumulative effect of wealth, gender disparities in wealth accumulation remain largely under-researched. Furthermore, wealth is often studied at the household level and assumed to be shared equally within households, which masks any inequality within households.

Therefore, this workshop will consider two different aspects of gender wealth inequality: between households and within the household. Understanding the multiple dimensions of gender wealth inequality is critical, as these inform how and to what extent wealth inequality is linked to women’s economic autonomy and freedom of choices over the life-course.

The workshop:

This two-day workshop has two goals. First, it aims to enhance the understanding of gendered patterns, mechanisms, and consequences of wealth inequality. Second, it brings a multidisciplinary group of early-career researchers to develop a collective research agenda concerning conceptual issues, methodological challenges and policy implications in this area of study.

Questions that may be addressed include:

  • What are the challenges and potential solutions in measuring wealth within households?
  • What are the recent trends and patterns of the gender wealth gap in a country-specific or a comparative perspective over time?
  • What are systematic gender (dis)advantages and to what extent do they explain wealth inequalities between men and women?
  • How do the differences in men’s and women’s life courses explain different wealth accumulation patterns?
  • How do individuals within couples define personal and joint wealth? To what extent is wealth becoming individualised and how does this affect gender inequality in wealth?
  • How and to what extent do partners share wealth? (including at the point of different life course events, such as divorce or separation)

The workshop will consist of individual presentations in thematically organised sessions, as well as additional networking sessions in which participants will have opportunities to connect and discuss future collaborations. Confirmed keynote speakers are Sofie R. Waltl (Assistant Professor, Vienna University of Economics and Business and the Luxembourg Institute of Socio-Economic Research, LISER) and Céline Bessière (Professor, Université Paris-Dauphine).

Abstract submission:

We invite early-career researchers using qualitative or quantitative methods in Social Policy, Sociology, Economics, Law, Psychology and related disciplines to submit abstracts (up to 500 words) for presentations at the workshop by 30 April 2020. You will be notified about the acceptance of your abstract by 1 June 2020. All participants are required to submit a full paper or current draft prior to the workshop. Please send your Curriculum Vitae (CV) and paper abstract to gender.wealth@gmail.com.

The workshop is free of charge. Participants are responsible for funding their own travel and accommodation costs. Financial assistance may be available for a limited number of participants. The workshop is funded by the European Consortium for Sociological Research (ECSR) Network Workshop Grant.

Organising committee:

Ellie Suh (University of Oxford & CASE, London School of Economics), Nicole Kapelle (Humboldt-Universität zu Berlin & University of Queensland), Theresa Nutz (Humboldt-Universität zu Berlin), Daria Tisch (Humboldt-Universität zu Berlin) and Andreas Weiland (Universität Mannheim)

Les foyers monoparentaux neuchâtelois à l’aide sociale au regard d’une étude du Pôle de recherche LIVES

Les foyers monoparentaux neuchâtelois à l’aide sociale, selon une étude du PRN LIVES « Surmonter la vulnérabilité : perspective du parcours de vie », sont en général gérés par des femmes faisant face à des problématiques multiples. En effet, les entretiens menés avec des mères seules indiquent un cumul de désavantages au fil du parcours de vie en lien avec l’origine sociale, une scolarisation in-complète, des problèmes de santé, une expérience migratoire ou encore des inégalités dans la vie de couple.

Le premier volet de l’étude, quantitatif, donne un aperçu du profil de la population concernée pour l’année 2016 à partir de la base de données cantonale sur les bénéficiaires de l’aide sociale économique (ASE). Selon ce recensement, dans plus de 90% des cas, elle se compose d’une mère seule d’environ 40 ans et de ses enfants. Ces familles habitent davantage dans les zones les plus urbanisées du canton. Les cas de veuvage sont très rares.

La plupart des monoparents est dans une unité d’assistance comprenant un seul enfant dépendant et l’enfant plus jeune a en moyenne 9 ans et demi. Plus d’un cinquième des parents est occupé et travaille souvent à temps partiel. Un peu plus de la moitié des foyers monoparentaux bénéficiaires de l’ASE dans le canton de Neuchâtel sont de nationalité suisse, alors qu’un quart sont des ressortissants d’un pays européen.

Enfin, seule une petite minorité de bénéficiaires parvient à quitter l’ASE en moins de douze mois et la presque totalité des foyers restent à l’assistance sur le long terme. Dans les foyers bénéficiaires où des pères sont à la tête du foyer, on retrouve globalement les mêmes caractéristiques de profil de la population totale (mères et pères).

La sortie de l’aide sociale entravée par le travail et la santé

Les deuxième et troisième volets de l’étude mettent en évidence les facteurs qui peuvent contribuer à entrer à l’aide sociale et en ressortir. Ces volets sont basés sur des entretiens avec des bénéficiaires des prestations sociales et des professionnel-le-s qui œuvrent dans ces services sociaux. Tous les répondants pointent du doigt des difficultés multiples qui se cumulent et s’imbriquent au long du parcours de vie, jusqu’à ce qu’un élément déclencheur (perte d’emploi, fin de droits de l’assurance-chômage, séparation/divorce, etc.) les rende difficile à gérer et mène les personnes à dépendre de l’aide sociale économique. Ainsi, l’importance du versement et des montants des pensions alimentaires est soulignée autant par les bénéficiaires que par les professionnel-le-s du travail social.

Le manque de solutions de garde fiables est souvent évoqué, rendant difficile la poursuite d’une activité professionnelle pour les parents seuls. Parmi les facteurs pouvant empêcher la sortie de l’assistance, il y a le fait de travailler dans des secteurs offrant peu d’emplois, des problèmes de santé physique ou encore l’âge relativement avancé des bénéficiaires pour le marché de l’emploi. En outre, la perspective de devenir saisissables en cas de sortie du dispositif, pour les bénéficiaires ayant des dettes, peut engendrer une incitation à rester à l'aide sociale.

Prévenir, soutenir et former pour s’en sortir

L’étude révèle l’importance d’un travail en amont pour prévenir le cumul de désavantages. En l’occurrence, il s’agit d’agir dans de multiples domaines de vie : scolarisation, santé psychique, insertion sociale et professionnelle, etc. Par ailleurs, il est important que le soutien financier de l’aide sociale soit pris en compte par des politiques de conciliation famille-travail spécifiques aux besoins des parents en situation de monoparentalité. Du point de vue des bénéficiaires, des solutions d’aide plus adaptées aux différents types de bénéficiaires seraient souhaitables, selon le secteur d’emploi par exemple, et notamment sous forme de formations complémentaires non couvertes actuellement par l’aide sociale.

Cette recherche a été effectuée en partenariat avec l’Office de la politique familiale et de l'égalité du Canton de Neuchâtel et menée par la Dre Ornella Larenza sous la direction de la Prof. Laura Bernardi (Université de Lausanne, PRN LIVES). Elle étudie les multiples facettes des foyers monoparentaux neuchâtelois à l’aide sociale. Après un doctorat auprès du Pôle national de recherche LIVES, la Dre Ornella Larenza est aujourd’hui chercheuse à la Haute école spécialisée du Tessin (SUPSI).

L’intégralité de l’étude est disponible sur notre page « Rapports, partenariats, évènements ». Toute question à ce propos peut être adressée à l’auteure de l’étude.

Ornella Larenza, PhD
Ricercatrice

SUPSI - Scuola universitaria professionale della Svizzera italiana
DEASS - Dipartimento economia aziendale, sanità e sociale
http://www.supsi.ch/deass
Palazzo E, Via Cantonale 16e
CH-6928 Manno
Ufficio 206
+41 (0)58 666 6729

ornella.larenza@supsi.ch

Journées internationales de sociologie du travail 2020 : Les frontières du travail : déplacements, brouillages et recompositions

Les 17ème Journées internationales de sociologie du travail (JIST), co-organisées par le PRN LIVES, se dérouleront du 4 au 6 novembre 2020 à l’Université de Lausanne. La thématique de cette année est : « Les frontières du travail : déplacements, brouillages et recompositions ». Dans ce cadre, les JIST 2020 lancent un appel à communication jusqu’au 30 avril 2020.

Cette année les JIST se penchent sur la thématique des « frontières ». Il s’agit de réfléchir aux frontières du travail à la fois dans un sens matériel et institutionnalisé (frontières nationales, groupes professionnels, statuts d’emploi…) mais aussi dans un sens symbolique et informel (travail d’organisation et d’exécution, travail « féminin » et « masculin »…). Cet événement souhaite ainsi privilégier une réflexion sur les recompositions en cours autour des catégories et catégorisations de travailleurs et de travailleuses.

Appel à communication

Les JIST ont lancé un appel à communication à cette occasion. Les organisateurs sont particulièrement intéressés à recevoir des projets interrogeant les recompositions actuelles du monde du travail en analysant l’évolution de ses frontières. Voici les informations et différentes dates importantes quant à cet appel à communication :

  • Date limite de proposition de communication : 22 mai 2020 
    Envoi d’un résumé de 2 500 signes maximum (espaces compris), présentant la problématique, le cadre théorique, les supports empiriques et les principaux résultats. Ce résumé comportera un titre et trois à cinq mots clés. Rédigé de préférence en français (ou en anglais ou en espagnol) il sera déposé sur la plateforme : http://www.unil.ch/jist2020
  • Réponse du Comité scientifique : début juin 2020
  • Diffusion du programme final : début août 2020
  • Date limite d’envoi du texte final de la communication : 1er octobre 2020
    D’une longueur de 30 000 à 50 000 signes (espaces compris), rédigé de préférence en français (ou en anglais ou en espagnol), le texte final de la communication sera adressé à : jist2020@unil.ch
  • Journées internationales de sociologie du travail : 4-6 novembre 2020

Une liste de pistes analytiques, un programme prévisionnel ainsi que d’autres informations relatives à ces journées sont disponibles sur le site internet de l’événement ou alors via le document disponible ci-dessous.

Contact
jist2020@unil.ch

Public lecture by Prof. Marc Scott (NYU) - Sequence analysis and life course studies

Public lecture by Prof. Marc Scott (NYU) - Sequence analysis and life course studies

Prof. Marc Scott, from New York University, will give a public lecture during NCCR LIVES Doctoriales on 5 February 2020, "Both sides now: Methodological frameworks for objectives and challenges in sequence analysis".

Methods and models for life course studies are guided by the principle that progress through life is contextual and multi-dimensional. This poses the challenge of distilling large sequences of events into meaningful factors that can be related to other dimensions of the life course. Due to the categorical and temporal characteristics of these events, the field of sequence analysis developed to address fundamental social science questions emerging from rich longitudinal studies. These include questions that are relatively easy to state, but hard to specify and answer, such as to what extent does early life history matter in shaping events in later adulthood? More generally, how do we relate the full content of life experiences (literally the information contained within them) to subsequent outcomes, or across concurrent dimensions? We discuss current and developing frameworks that address these methodological challenges, comparing and contrasting them in the context of patterns in cohabitation and professional status (early home life, education, work and family) using the Swiss Household Panel.

Venue

5 February 2020
16.15 - 17.30
UNIL Géopolis, room 2137

9e édition des Doctoriales du Pôle de recherche national LIVES

9e édition des Doctoriales du Pôle de recherche national LIVES

Dix-huit jeunes chercheurs et chercheuses inscrits au Programme doctoral du PRN LIVES présentent les mardi 4 et mercredi 5 février 2020 à Lausanne leur projet de thèse devant des expert·es internes et externes.

La 9e édition des Doctoriales du Pôle de recherche national « LIVES – Surmonter la vulnérabilité, perspective du parcours de vie » se tiendra à l’Université de Lausanne, Géopolis, les 4 et 5 février 2020.

Au cours de ces deux journées, les doctorant·es inscrits au Programme doctoral LIVES présenteront l’avancement de leur recherche. Des expert·es internes et externes à LIVES sont mobilisés pour les écouter et commenter leur projet, amenant ainsi une expertise interdisciplinaire aux jeunes chercheur·es.

Les thématiques traitées par les thèses en cours portent sur de nombreux domaines couverts par le PRN LIVES, tels que la santé, le vieillissement, la migration, les trajectoires professionnelles, la famille, les réseaux interpersonnels, les structures sociales et la méthodologie.

Cet évènement est clôt par une conférence publique de Marc Scott, Professeur de statistiques appliquées de l'Université de New York, "Both sides now: Methodological frameworks for objectives and challenges in sequence analysis".

10TH ALPINE POPULATION CONFERENCE

10TH ALPINE POPULATION CONFERENCE

The next Alp-Pop conference will take place on January 19-22, 2020 in La Thuile, Aosta Valley, Italy. It brings together scholars interested in population issues across several disciplines, including demography, economics, epidemiology, political science, sociology and psychology.

The conference emphasizes empirical rigor and innovation over a given topic or geographical area, and meets the challenges of interdisciplinary and international audiences. Inquiries can be addressed via email to: alp.pop@unibocconi.it.

The confirmed key-note speakers for the 2020 Conference are:

  • Hilary HOYNES (University of California Berkeley)
  • Jan VAN BAVEL (University of Leuven)

Alp-Pop scholars confer both formally and informally. A traditional conference program (paper and poster presentations) mixes with group activities in a world-class winter resort. The conference location, the Hotel Planibel in La Thuile (Aosta Valley), is next to the ski-slopes, and is in close proximity to the airports of Geneva and Torino/Milano.

Participants are expected to seek their own funding. Special-rate rooms have been reserved at the conference hotel with arrival on January 19 (conference starts in the afternoon) and departure on January 22 (the conference will end in the late morning). Participants will receive information on how to reach La Thuile and regular updates on the conference organization.

Organizing committee: 

  • Arnstein Aassve (Dondena Center for Research on Social Dynamics and Public Policy, Bocconi University)
  • Massimo Anelli (Dondena Center for Research on Social Dynamics and Public Policy, Bocconi University)
  • Nicoletta Balbo (Dondena Center for Research on Social Dynamics and Public Policy, Bocconi University)
  • Laura Bernardi (Swiss National Center for Competence in Research LIVES, University of Lausanne)
  • Francesco Billari (Dondena Center for Research on Social Dynamics and Public Policy, Bocconi University)