Congress of the Swiss Sociological Association 2019 -  The Future of Work (capture site)

DAISIE Workshop ‘Extending Working Lives: Policies, Practices and Social Implications for Older Workers’ - Congress of the SSA 2019, Neuchâtel

Call for Abstracts for the Workshop organised by the DAISIE team on ‘Extending Working Lives: Policies, Practices and Social Implications for Older Workers’ at the Congress of the Swiss Sociological Association 2019, Neuchâtel, 10-12 September.

In most Western societies, it has become widely accepted that the combination of demographic ageing and pressure to reduce public spending should necessarily result in the delaying of retirement, usually along with reforms to existing pension schemes. Largely promoted by international bodies such as the OECD throughout the 1st decade of the 21st Century, this vision of extending working lives (EWL) as a universal solution to a number of social ills has been actively challenged by social mobilisations and is being increasingly questioned by inter-disciplinary, comparative academic research projects (e.g. COST Action IS1409 Gender & Health Impacts of Policies Extending Working Life in Western Countries http://genderewl.com/).

In line with the overall objectives of the Congress, this Workshop addresses the Future of work by inviting participants to critically assess the importance and the social consequences of such challenges to the Fordist (androcentric) life-course tryptic “education – employment – [early] retirement”.

Organizer(s):
Nicky Le Feuvre, University of Lausanne
Nathalie Rougier, University of Lausanne
Isabelle Zinn, Goethe-Universität Frankfurt am Main
  • Deadline for submission: April 20, 2019
  • Maximum length for abstracts: 2000 characters (including spaces)

>> Further informations about the call for abstracts

Conférence publique - Vivre jusqu'à 100 ans: quels enjeux? - 1
Conférence publique - Vivre jusqu'à 100 ans: quels enjeux? - 2
Conférence publique - Vivre jusqu'à 100 ans: quels enjeux? - 3

ICC 2019 - Conférence publique - Vivre jusqu'à 100 ans: quels enjeux?

La Suisse compte toujours plus de personnes centenaires. Afin de mieux comprendre les enjeux de cette population, de nombreux chercheurs se penchent sur les questions médicales, psychologiques et sociales liées au grand âge.

Dans le cadre de la rencontre de l'International Centenarian Consortium (ICC 2019), qui a lieu en Suisse cette année, l’Université de Lausanne organise un événement ouvert au public et présentera les derniers résultats de recherche sur ces défis personnels, familiaux et sociétaux qui pourraient, de près ou de loin, tout·e·s nous concerner.

Inscription

Entrée gratuite – Nombre de places limité
Inscription obligatoire jusqu’au 17 mai 2019 via ce formulaire. 

Intervenant·e·s 

  • Santé des centenaires: comment se positionne la Suisse? – Prof.Dr. Dina Zekry (Hôpitaux universitaires de Genève)
  • Ressources sociales et psychologie des centenaires – Prof. Dr. Daniela Jopp (LIVES, Université de Lausanne)
  • Grand âge et prise en charge à domicile - Dr. Barbara Masotti, Prof. Dr. Stefano Cavalli (Haute école spécialisée de la Suisse italienne)

Date et heure

Mardi 28 mai 2019, de 18h30 à 20h00
La conférence sera suivie d’un apéritif 

Lieu

Université de Lausanne, Bâtiment Synathlon, auditoire 1216 (voir plan d'accès)

10th International Conference "Swiss Household Panel" in Lausanne

10ème Conférence internationale des utilisateurs du Panel Suisse de Ménage, Lausanne

L'édition spéciale anniversaire de la 10ème Conférence International des utilisateurs du Panel Suisse de Ménage proposera des sessions plénières et thématiques, ainsi que des sessions de posters. Les inscriptions sont ouvertes.

Les sessions thématiques couvrent une variété de sujets, tels que la santé et le bien-être, l’éducation et le marché du travail, les inégalités socio-économiques et la mobilité, les familles, le genre, les transitions et le parcours de vie, les minorités ethniques et la migration, la politique et les attitudes, la méthodologie des enquêtes et les méthodes longitudinales.

Les organisteurs offrent également la possibilité de proposer des sessions complètes sur d’autres thèmes.

  • Lieu: Géopolis, UNIL, Lausanne.
  • Inscriptions jusqu'au: 1er juin 2019,12:00 am

>> Tarifs, inscriptions et autres informations

Dominique Joye @fors/unil

Dominique Joye a marqué le développement des sciences sociales à l'UNIL

C'est ce jeudi que le Professeur Dominique Joye, retraité depuis fin août 2018, a donné sa leçon d'honneur à l'Université de Lausanne. L'occasion d'un bref rappel de l'important rôle qu'il a joué tant au sein de LIVIA et de FORS, qu'au sein de notre Pôle de recherche LIVES et dans le développement des sciences sociales à l’Université de Lausanne.

Fin août 2018, lorsque le Prof. Dominique Joye avait pris sa retraite*, Eléonore Lépinard, Caroline Roberts, Guy Elcherot et Dario Spini avaient résumé le parcours et les apports de ce chercheur au cours des douze années passées alors à l'Université de Lausanne. Notamment en rappellant que "Dominique Joye y a été successivement professeur associé, puis professeur ordinaire à l’Institut des sciences sociales. Son travail a profondément marqué le développement des sciences sociales à l’Université de Lausanne, et celui de l'ISS."

Dès 2008, il avait joué un rôle prépondérant dans l’accueil du centre national FORS au sein de l’Unil et dans la création du Centre MISC (pour Méthodes, Inégalités et Changement Social), en accord parfait avec ses préoccupations en matière de recherche: la volonté de toujours lier les questions méthodologiques, qui soulèvent des défis parfois très techniques, aux enjeux sociétaux liés au pouvoir et aux inégalités. 

De PAVIE au PRN LIVES

Quatre ans plus tard, Dominique Joye a fortement contribué à la fusion harmonieuse entre MISC et le laboratoire PAVIE, pour la création du Centre de recherche sur les parcours de vie et les inégalités, LINES. "Directeur de l’ISS puis, Vice-Doyen à la recherche de la Faculté des SSP, il s’est investi à tous les échelons pour le développement des sciences sociales au sein de notre Faculté, et leur rayonnement bien au-delà." Et c'est suite à l’arrivée de FORS à Lausanne, que le chercheur a pu développer et approfondir une série de recherches sur les inégalités en Suisse dans une perspective temporelle, encore accentuée par sa participation au PRN LIVES, établi en 2011. Dans ce cadre il a notamment dirigé l’IP14.

Hommage à un collègue attentif

Le message d'août dernier reste bien sûr valable, dont le vibrant hommage à celui que nous connaissons comme un "collègue attentif, engagé et enthousiaste", qui "a supervisé de nombreuses thèses de doctorat et accompagné de nombreux chercheurs et chercheuses post-doctoraux dans leurs débuts de carrière. Toujours ouvert et positif, il a agi, aussi bien comme directeur que comme mentor, pour soutenir le développement professionnel et encourager le potentiel de nombreux jeunes collègues qui se souviennent de ses innombrables conseils, de son goût pour la nuance, de sa méfiance pour les solutions simples et de ses encouragements constants à changer de point de vue quand les phénomènes semblent trop évidents. Plein d’énergie, grand voyageur, il a marqué ses collaborateurs et collaboratrices par son énergie et son don d’ubiquité, souvent dans plusieurs pays ou plusieurs réunions presque en même temps."

Tous les membres du PRN LIVES lui souhaitent une belle et longue retraite!

*Source: Dominique Joye nommé professeur honoraire de la Faculté des SSP (unil.ch)
>> Voir la leçon d'honneur (©Unil)

 

Refugee Routes 28.03.2019, OSAR - Turquie

Refugee routes: soirée d'information sur la Turquie

Le premier "Refugee Routes" de l'année aura lieu le 28 mars prochain à Lausanne et traitera de la problématique liée au gouvernement turc. Ces soirées, organisées par l’OSAR avec le soutien du Pôle de recherche national LIVES, ont pour but de mieux comprendre la situation des réfugiés en Suisse, les raisons qui les ont poussés à l’exil et leurs conditions d’accueil en Suisse. Elles s’adressent à toute personne intéressée, en particulier dans les milieux associatifs et institutionnels.

Les soirées "Refugee Routes" de l'OSAR ayant rencontré un franc succès l'an passé à Lausanne et à Berne, le PRN LIVES a décidé de renouveler son soutien ce printemps. C'est ainsi que la prochaine manifestation aura lieu le 28 mars prochain à Lausanne. Elle sera consacrée à la Turquie, où des observateurs constatent des tendances de plus en plus autoritaires de la part du gouvernement depuis trois ans, telles des arrestations, des licenciements, des annulations de passeport notamment à l'encontre des Kurdes et des personnes soupçonnées d'avoir des liens avec des activistes des droits humains.

Du passé historique au présent vécu par les réfugiés

Lors de l'évènement, présenté par Pascal Maeder du PRN LIVES, le Dr Yilmah Ozcan du Global Studies Institut (UNIGE) parlera du contexte socio-historique de la Turquie, et Denis Graf, juriste spécialisées dans les thématiques de l'asile, informera le public sur la situation sécuritaire et humanitaire sur le terrain.

Comme toutes les soirées "Refugee Routes", une présentation sera également consacrée aux pratiques des autorités suisses en matière d'asile - cette fois par Sarah Frehner, collaboratrice scientifique de l'OSAR. Enfin, la parole sera donnée également à un migrant qui témoignera de son histoire en tant que réfugié turque en Suisse.

Informations pratiques

  • Adresse: Maison de Quartier Sous-Gare, Av. d'Apples, 50, Lausanne
  • Tarif: 20.- CHF/personne
  • Renseignements: admincours@osar.ch

>> Inscriptions obligatoires (nombre de places limité).

Le choix du partenaire dépend fortement de son revenu
Distribution des types de ménages selon le niveau de formation (1992, 2000 et 2014)

En Suisse, le choix du partenaire dépend fortement de son revenu

C’est le constat de Laura Ravazzini, Ursina Kuhn et Christian Suter dans un article paru dans le dernier numéro de la revue Social Change in Switzerland. Se basant sur le Panel suisse de ménages, les chercheurs montrent l'évolution du niveau de formation et des revenus des ménages de couples hétérosexuels en Suisse entre 1992 et 2014.

L’étude basée sur le Panel suisse de ménages révèle que l'homogamie des couples hétérosexuels a augmenté en Suisse depuis les années 90. Les hommes avec un revenu élevé sont en effet plus souvent en couple avec des femmes à revenu élevé également, et les personnes à faible revenu avec un partenaire à bas revenu aussi. Au niveau de l’éducation, ce sont particulièrement les personnes ayant un faible niveau de formation qui ont plus tendance à se mettre en couple entre elles qu'il y a vingt ans, constatent les trois auteurs de l’article paru dans le dernier numéro (No 17) de la revue Social Change in Switzerland, éditée à l’Université de Lausanne par FORS, LINES et le Pôle de recherche national LIVES. 

Plus précisément, entre 1992 et 2014, la proportion de couples dans lesquels les deux partenaires ont un diplôme universitaire est passée de 3 à 13% par rapport à l’ensemble des ménages. Parallèlement, la proportion de couples homogames ayant terminé une formation du niveau secondaire II (apprentissage ou gymnase) est tombée de 36 à 27%. Seule la proportion de ménages dont les deux n’ont terminé que l'école obligatoire est restée stable à 8%. Comme ce groupe de population est en décroissance, cette stabilité témoigne d'un choix de partenaire de plus en plus sélectif. 

Le rôle des femmes

Cette évolution de l’homogamie pourrait en partie s’expliquer par le fait que les jeunes femmes en Suisse ont un niveau de formation équivalent à celui des hommes. En effet, la proportion de ménages dans lesquels les hommes ont un niveau d’éducation supérieur à celui des femmes est tombée de 28% en 1992 à 20% en 2014. Dans le même temps, les couples dont les femmes ont un niveau d’éducation plus élevé que leurs partenaires représentent aujourd’hui 12% de tous les ménages, contre 7% en 1992.

Contrairement à l’homogamie éducative, qui reste plus ou moins figée tout au long de la vie, l’homogamie des revenus dépend du choix du partenaire, ainsi que de la répartition du travail rémunéré et domestique au sein du couple. Les mères réduisent ou interrompent leur activité professionnelle, et donc leur revenu, plus souvent que les pères. Malgré cela, les trois chercheurs constatent que les partenaires présentent des revenus toujours plus similaires au sein du couple. Ainsi, ceux qui ont des revenus similaires sont des ménages où la formation des femmes est plus élevée que celle de leurs partenaires.

La formation : déterminante dès la rencontre

En marge des caractéristiques plus ou moins visibles (argent, beauté, statut social, etc.) dans le choix d’un partenaire, l’endroit de la rencontre est involontairement déterminant. Dans la plupart des cas, les couples se forment en effet entre élèves à l’école, entre collègues au travail ou encore au sein de cercles d’amis communs. Par ailleurs, l’augmentation des couples homogames s’explique par une société de plus en plus encline à poursuivre sa formation en général. L’effet conjoint de cette expansion du niveau de formation et de son égalisation entre hommes et femmes a automatiquement conduit à une proportion plus élevée de couples homogames, dont les deux partenaires ont un niveau de formation élevé.

Des différences de genre pour les personnes vivant seules

Cette étude met encore en lumière que la probabilité de vivre seul est liée au revenu et au niveau de formation, mais de manière différenciée selon le sexe de la personne. Ainsi, les personnes les plus sujettes à vivre seules sont les hommes avec un bas revenu et les femmes ayant un haut niveau de formation. De façon globale, la proportion des hommes et des femmes habitant seuls est restée constante, à environ un cinquième de tous les ménages (parmi les 25‐64 ans).

L’homogamie, une source d’inégalités ?

Bien que choisir un partenaire similaire semble augmenter la stabilité du couple, cette homogamie pourrait en parallèle être nuisible au niveau sociétal. Une société où les riches se marient entre eux est plus inégale qu’une société où les riches se marieraient avec les pauvres, constatent les chercheurs. Les couples au bas niveau de formation étant en augmentation, ils sont donc plus ségrégués que dans les années 1990. En partant du principe que les salaires augmentent avec le niveau de formation, ces couples peuvent ainsi représenter un groupe vulnérable de la société suisse.

Emploi dès la trentaine: le type de formation n’altère pas les perspectives

Emploi dès la trentaine: le type de formation n’altère pas les perspectives

Comme l'a montré la thèse de Maïlys Korber, défendue avec succès le mois dernier, les perspectives d’emploi sont aussi bonnes en deuxième partie de carrière pour les personnes ayant une formation professionnelle que pour celles ayant suivi une formation générale.

Dans sa thèse de doctorat intitulée « The labour market returns to vocational education over the life course », défendue avec succès le 12 février dernier à l’Université de Lausanne, Maïlys Korber a montré que, au cours de la seconde moitié de leur carrière, les perspectives d'emploi restent aussi bonnes pour les travailleuses et travailleurs ayant suivi une formation professionnelle (apprentissage) que pour celles et ceux issu·e·s de l'enseignement général (formation de culture générale et maturité). Toutefois, des différences salariales apparaissant dès le milieu de carrière.

La chercheuse a reçu les félicitations du jury*, dont celles du Prof. Thijs Bol, enseignant au Département de Sociologie de l’Université d’Amsterdam, qui en a souligné plusieurs points forts. Il estime notamment que les questions sous-tendant la recherche sont « opportunes et importantes », leur objectif principal étant de comprendre les effets du marché du travail d’un diplôme professionnel dans une perspective de parcours de vie.

Evolution avec l’âge

Comme l’explique Maïlys Korber, la formation professionnelle est reconnue pour faciliter l'entrée sur le marché du travail, en fournissant des compétences spécifiques facilement applicables dans un métier donné. Toutefois, si ce type de formation peut permettre aux jeunes de trouver une bonne adéquation au début de leur carrière, il peut rendre les travailleuses et travailleurs plus âgé·e·s vulnérables aux changements technologiques et à l'évolution de la structure professionnelle.

De leur côté, les personnes titulaires d'une formation générale peuvent, elles, avoir plus de difficultés à entrer sur le marché du travail en raison d'un manque de compétences spécifiques. Toutefois, elles pourraient avoir plus de facilité à s’adapter aux changements et évolutions en raison de la plus grande flexibilité des compétences générales.

Influence du diplôme au long du parcours de vie

La chercheuse a abordé cette question à travers quatre chapitres empiriques. Cela en utilisant différentes bases de données pour étudier l'emploi et les salaires tout au long de la vie des titulaires d'une formation professionnelle, et en les comparant à ceux des titulaires d'une formation générale – principalement – mais aussi d'une formation initiale. Ses analyses se sont concentrées sur la Suisse, mais contiennent également une comparaison avec le Royaume-Uni.

Comme l’a résumé le Prof. Thijs Bol, qui a qualifié le travail de la chercheuse de contribution importante à la littérature dans ce domaine: « La question principale reste la même tout au long des chapitres : les personnes détenant un diplôme professionnel se portent-elles mieux que celles détenant un diplôme général, et comment cela change-t-il tout au long de leur parcours de vie? »

Revenus inférieurs pour la formation professionnelle

Les résultats montrent que, au cours de la seconde moitié de leur carrière, les perspectives d'emploi restent aussi bonnes pour les travailleuses et travailleurs issu·e·s de la formation professionnelle que pour celles et ceux ayant suivi l'enseignement général. Toutefois, la formation professionnelle est associée à des revenus inférieurs une fois la trentaine atteinte. Et ce désavantage est plus important chez les femmes que chez les hommes. Ces résultats concernent le niveau secondaire supérieur ; au niveau tertiaire, les perspectives d’emploi et de salaire semblent aussi bonnes pour les titulaires d’un diplôme d’une formation professionnelle que pour les personnes ayant un diplôme d’une formation générale.

Démarche vraiment « innovante » 

Le Prof. Thijs Bol a relevé que le deuxième point fort du travail de Maïlys Korber était son recours à différentes approches pour répondre aux questions de sa recherche : l’utilisation de données du panel suisse, la comparaison entre la Suisse et le Royaume-Uni, l’utilisation des données de haute qualité des nouvelles et nouveaux venu·e·s sur le marché du travail, ainsi que l’utilisation des données récoltées sous forme de vignette. Le Prof. Thijs Bol a même estimé que c’était un important atout de cette thèse, et s’est dit particulièrement enthousiaste de l’utilisation des données de vignette, une démarche « vraiment innovante » dans ce domaine. Il s’est d’ailleurs dit persuadé que la thèse de Maïlys Korber, qui apporte « d’importantes contributions à ce domaine émergent de la recherche sociologique et économique », allait être publiée dans une revue de qualité et ainsi trouver l’attention qu’elle méritait.

* Membres du jury : Prof. Eva Green, Vice-doyenne UNIL (Présidente); Prof. Daniel Oesch, ISS (Directeur de thèse); Prof. André Berchtold, ISS; Prof. Thijs Bol, Université d'Amsterdam ; Prof. Ben Jann, Université de Berne; Prof. Irene Kriesi, Institut Fédéral des Hautes Etudes en Formation Professionnelle à Zollikofen; Prof. Leen Vandecasteele, ISS.