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Maturité contre apprentissage: de l'emploi grâce aux deux, mais de meilleurs salaires avec la "matu"

La Suisse, permet-elle à trop de jeunes de faire une maturité, au risque qu’ils acquièrent des compétences inadaptées au marché du travail ? Ou, au contraire, mise-t-elle trop sur la formation professionnelle duale qui, en enfermant les jeunes dans des métiers spécifiques, les rendraient vulnérables au progrès technologique ? Le nouveau numéro de la revue Social Change in Switzerland répond à ces deux questions en analysant les perspectives d’emploi et de salaires que différentes formations offrent tout au long de la trajectoire professionnelle.

Sur la base de l’Enquête suisse sur la population active et du Panel suisse de ménages, Maïlys Korber et Daniel Oesch, chercheurs à l’Université de Lausanne, montrent qu’une maturité non suivie d’études universitaires ne relègue pas ses détenteurs à une vie aux marges du marché de l’emploi. Le taux d’emploi des bacheliers est très élevé en Suisse et leur taux de chômage modeste. De même, et contrairement à une idée reçue, les travailleurs avec une formation professionnelle ne sont pas pris de vitesse par le changement structurel lié à l’évolution des métiers. Leur taux d’emploi reste élevé au-delà de 50 ans.

La formation professionnelle est toutefois moins avantageuse au niveau des salaires. A partir de l’âge de 30 ans, les travailleurs n’ayant qu’une maturité – et donc pas de formation tertiaire – gagnent des salaires annuels plus élevés que ceux ayant effectué un apprentissage. Une maturité donne ainsi lieu à une progression salariale plus importante au fil du parcours de vie. Cet avantage salarial en faveur de la maturité est surtout marqué pour les femmes.

Si le bilan de la formation professionnelle duale est excellent au niveau de l’employabilité, il est ainsi moins positif au niveau de l’évolution salariale. Les employeurs en Suisse rémunèrent mieux les personnes avec la seule maturité, une fois que ces derniers ont acquis quelques années d’expérience. Au niveau du marché du travail suisse, rien n’indique donc que le taux de maturité soit trop élevé. S’il l’on veut renforcer l’attrait de l’apprentissage, il s’agit de revaloriser les salaires – plutôt que de restreindre davantage l’accès à la maturité.

>> Korber, Maïlys & Oesch, Daniel (2016). Quelle perspectives d’emploi et de salaires après un apprentissage?. Social Change in Switzerland  No 6, retrieved from www.socialchangeswitzerland.ch

Contact: Daniel Oesch +41 (0)78 641 50 56 / daniel.oesch@unil.ch

La série Social Change in Switzerland documente, en continu, l’évolution de la structure sociale en Suisse. Elle est éditée conjointement par le Centre de compétences suisse en sciences sociales FORS, le Centre de recherche sur les parcours de vie et les inégalités (Faculté des sciences sociales et politiques, Université de Lausanne) LINES et le Pôle de recherche national LIVES – Surmonter la vulnérabilité: perspective du parcours de vie (PRN LIVES). Le but est de retracer le changement de l’emploi, de la famille, des revenus, de la mobilité, du vote ou du genre en Suisse. Basées sur la recherche empirique de pointe, elles s’adressent à un public plus large que les seuls spécialistes.

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Vulnérabilité dans les trajectoires de santé : appel pour la Revue suisse de sociologie

Appel à contributions pour le Numéro spécial 2018, vol. 44(2) de la Revue Suisse de Sociologie: "Vulnérabilité dans les trajectoires de santé : Perspectives du parcours de vie". Délai de soumission: 20 septembre 2016. Éditeurs et éditrice invités : Stéphane Cullati (Université de Genève), Claudine Burton-Jeangros (Université de Genève), Thomas Abel (Université de Berne).

Dans les sociétés contemporaines, les inégalités de santé sont influencées par une variété de déterminants sociaux. La définition classique des inégalités de santé a été récemment revisitée et, en partie, renouvelée par les perspectives du parcours de vie. Au fil du parcours de vie, les déterminants sociaux affectent les trajectoires individuelles de santé et façonnent les différences d’état de santé entre les groups socialement avantagés et désavantagés. Les contextes macro (temps historique, récessions économiques) et micro (sphères familiale et professionnelle, réseaux sociaux) déterminent les trajectoires de santé au cours du parcours de vie et le développement des inégalités de santé parmi et entre les sous-populations. A l’heure actuelle, les inégalités de santé continuent de croître dans les sociétés de l’opulence. Ce constat est un appel à plus de recherches à la croisée des chemins entre sociologie de la santé et épidémiologie du parcours de vie.

Les perspectives du parcours de vie cherchent à comprendre le développement des inégalités dans les trajectoires de santé. La santé est dynamique et elle change au cours de la vie, en suivant différentes chemins (stable en bonne santé, stable en mauvaise santé, en déclin, en amélioration, ou en suivant des fluctuations récurrentes). Au fur et à mesure que les personnes avancent en âge, l’état général de santé décline, lentement, et est progressivement altéré par une perte de capacités fonctionnelles et cognitives. Dans des sociétés caractérisées par l’individualisation et la diversité des modes de vie, les parcours de vie se développent à l’interface entre l’agentivité et les structures sociales. Les développements conceptuels de la sociologie concernant l’agentivité et les structures sociales contribuent à une meilleure compréhension des processus par lesquels émergent au cours du temps les inégalités dans les trajectoires de santé et comment les facteurs sociaux (par exemple, la position socioprofessionnelle, les conditions de travail, la vie maritale et de famille, les modes de vie, le genre, la migration, les discriminations sociales) influencent les trajectoires de santé.

Le système d’éducation, la sécurité sociale et le système de santé influencent les parcours de vie, les ressources que les individus ont à disposition lors des grandes étapes de la vie et leurs chances de maintenir une bonne santé le plus longtemps possible. Au sein de la société, les groupes socialement désavantagés sont structurellement positionnés dans des conditions de vie défavorables et sont, ainsi, plus susceptibles d’accumuler des risques pour leur santé (mauvaises conditions de travail, situation familiales défavorables), de ne pas avoir accès aux ressources matérielles et symboliques nécessaires pour surmonter les adversités de la vie, ou encore de ne pas adopter des comportements favorables à la santé. Cette position sociale, structurellement défavorable, les rend fortement à risque d’un déclin prématuré de leur état de santé au cours de la vie, ou d’un déclin plus rapide en comparaison avec les groupes sociaux avantagés, ou encore d’être confrontés à des transitions de vie non-normatives (perte d’emploi, divorce) pour des raisons de santé.

Ce numéro spécial souhaite réunir des contributions s’intéressant aux processus expliquant comment les avantages ou les désavantages sociaux affectent la santé des individus au cours de leur parcours de vie. Quels facteurs conduisent à une santé vulnérable ou à des maladies chroniques, handicaps ou incapacité ? Quels facteurs contribuent à un déclin accéléré de l’état de santé (trajectoires de santé mentale ou physique ou fonctionnelle) ? Alternativement, quels déterminants ont un impact positif pour la santé, comme par exemple maintenir un bon état de santé (physique, mentale et fonctionnelle) au fur et à mesure du vieillissement ? Dans quelle mesure ces processus sont-ils influencés par l’ancrage des individus dans les structures sociales ? Quels sont les déterminants sociaux (le filet de la sécurité sociale, la position socioprofessionnelle, la vie de famille, la vie professionnelle) et individuels (héritage biologique, émotions, cognitions, comportements de santé) qui modèrent ces processus ? Comment les sphères de vie comme la famille et le travail soutiennent, ou au contraire détériorent, les trajectoires de santé ?

Ce numéro spécial accueille des études empiriques, quantitatives ou qualitatives, ou combinant les deux démarches. Les manuscrits théoriques et les revues systématiques sont également bienvenus. Les manuscrits doivent étudier des trajectoires de santé selon une perspective parcours de vie. Les études peuvent porter sur toutes les étapes du parcours de vie (vie foetale, enfance, adolescence, vie adulte, vieillesse).

Éditeurs et éditrice invités :

Merci de soumettre votre proposition d’article à Stéphane Cullati (stephane.cullati@unige.ch) pour le 20 septembre 2016.
La proposition d’article comprendra les informations suivantes :

  • Nom et prénom, adresse courriel et affiliation de l’ensemble des auteur·e·s
  • Titre de la contribution
  • Résumé d’environ 500 mots plus une bibliographie indicative (sujet, objectif, méthode, résultats, discussion, conclusion).

Les résumés seront évalués par les éditeurs invités et une décision d’acceptation ou de rejet sera communiquée le 20 octobre 2016.
Les auteurs sélectionnés seront invités à soumettre leur manuscrit (max. 8'000 mots, 50'000 caractères incluant tableaux, figures et références bibliographiques) pour le 15 mars 2017. Les manuscrits seront ensuite soumis au processus habituel d’évaluation par les pairs de la Revue suisse de sociologie, avec au minimum deux examinateurs (reviewers) par manuscrit. Les langues des articles peuvent être l’anglais, l’allemand ou le français. Des informations supplémentaires sur la Revue suisse de sociologie et la procédure de soumission sont accessibles à l’adresse www.sgs-sss.ch/sociojournal.
La publication du numéro spécial est prévue pour le mois de juillet 2018.
Pour toutes questions, veuillez contacter Stéphane Cullati (stephane.cullati@unige.ch)

Evolution des familles en Suisse : les analyses du PRN LIVES pour l’Office fédéral de la statistique

Evolution des familles en Suisse : les analyses du PRN LIVES pour l’Office fédéral de la statistique

La Prof. Laura Bernardi et des membres de son équipe (Emanuela Struffolino, Andrés Guarin, Gina Potârca) ainsi que Marion Burkimsher signent les trois papiers du 1er numéro de Demos, une nouvelle newsletter d’informations démographiques de l’OFS. Monoparentalité, fécondité et mariages mixtes sont au sommaire.

Mères seules avec enfants: continuités et changements

Les ménages de parents seuls avec enfants sont en progression dans beaucoup de pays européens. En outre, l’augmentation des séparations et des divorces dans les différentes strates de la société accroît l’hétérogénéité de la population des parents seuls. Les données des recensements montrent que si, de 1970 à 2010, la proportion de ménages monoparentaux – personnes vivant seules avec un ou plusieurs enfants de moins de 25 ans – est restée stable autour de 4%, l’expérience de la monoparentalité n’en a pas moins profondément évolué. Avant les années 1980, les ménages monoparentaux étaient, en Suisse comme dans les autres pays d’Europe, des ménages à la structure relativement stable: une fois établie, la monoparentalité était là pour durer. Depuis les années 1990, on observe que la sortie de la monoparentalité devient plus fréquente et plus rapide, avec notamment des taux plus élevés de formation d’une seconde union et d’une famille recomposée. Cette évolution est en partie liée à des changements dans la composition de la population des parents seuls avec enfants et à l’évolution du cadre normatif qui régit la formation et la dissolution des unions. Face à ces dynamiques, le défi consiste à définir, à évaluer et à imaginer des politiques efficaces de soutien aux personnes qui passent par ces différents états de parentalité.

Schémas de fécondité comparés des immigrées et des Suissesses

Les comportements reproductifs des immigrées de première et de deuxième génération sont un déterminant important de la dynamique démographique, particulièrement en Suisse où les immigrés forment une part importante de la population et présentent une grande diversité de groupes ethniques. Nous décrirons ici les différences qui existent entre les Suisses et différents groupes d’immigrées quant au nombre d’enfants et à l’espacement des naissances, différences que nous interpréterons comme des indicateurs d’intégration. Nous avons utilisé les données de l’Enquête sur les familles et les générations de 2013, complétées par les données du recensement de la population de l’an 2000.

Les mariages mixtes et leur dissolution

On appelle mariage mixte un mariage entre deux personnes d’origine différente. La fréquence des mariages mixtes est un indicateur de la distance sociale et culturelle entre la popu­lation locale d’une part, les différents groupes d’immigrés d’autre part. Nous examinerons dans cet article la fréquence et la stabilité des mariages mixtes en Suisse. Nous nous poserons les questions suivantes: quels groupes d’immigrés ont le plus de chances de se marier avec des Suisses ? Lesquels ont le plus de chances de divorcer d’un conjoint suisse ? Les jeunes générations d’immigrés ont-elles plus ou moins de chances de conclure ou de rompre un mariage avec des Suisses?

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Les enfants ont une vie en dehors de l’école et de la famille. Comment l’organiser?

Les toutes premières Assises de la Famille ont eu lieu à Genève le 31 mai 2016, à l’instigation de la nouvelle association Avenir Familles et de son Observatoire des familles, basé à l’Université de Genève avec le soutien du Pôle de recherche national LIVES. Cette journée de conférences, ateliers et débats a notamment mis en lumière les besoins croissants et parfois contradictoires de flexibilisation d’une part et de sécurisation d’autre part en ce qui concerne l’accueil extrascolaire et extrafamilial des enfants.

Pour leur première édition, les Assises genevoises de la famille ont réuni le 31 mai à Uni Mail quelque 90 participants issus des milieux associatifs, étatiques, économiques et académiques sur le thème de la prise en charge extrascolaire et extrafamiliale des enfants de 4 à 18 ans. L’événement, appelé à se répéter à intervalles régulières, a été initié et organisé par Avenir Famille, association créée il y a moins d’une année et regroupant déjà une quarantaine de partenaires. Elle comprend un volet recherche sis au Département de sociologie de l’Université de Genève sous la direction du Professeur Eric Widmer, co-directeur du Pôle de recherche national LIVES.

La matinée a été consacrée à trois conférences plénières impliquant six orateurs. Gianluigi Giacomel et Antonio Martin Diaz, actuellement chargés de recherche à l'Université de Lausanne, ont présenté les résultats de l’étude Prise en charge extrascolaire et extrafamiliale des enfants genevois, réalisée en 2013-2014 sur mandat de la Ville de Genève auprès de 1700 ménages. On y apprend par exemple que 60% des élèves genevois utilisent les restaurants scolaires et 40% les activités parascolaires en fin d’après-midi. Près d’un enfant sur deux est régulièrement gardé par un membre de la famille élargie, surtout les mercredis après-midi. Pendant les vacances, 7% des enfants ne partent pas du tout, et l’on constate que les activités encadrées à la journée ont largement supplanté les colonies de vacances.

Le Prof. Widmer a ensuite livré une analyse de ces résultats à la lumière du profil sociodémographique des parents. Il a constaté que les bas revenus sont associés à une moindre mobilisation du parascolaire, des activités extrascolaires et de la famille élargie, ce qui pose la question de l’encadrement de ces enfants, « davantage laissés à eux-mêmes dans les milieux où les ressources économiques, culturelles et sociales sont les plus faibles (…) alors qu’ils devraient être plus entourés pour compenser les désavantages sociaux ». Selon le chercheur, les familles migrantes souffrent particulièrement de cette « cumulativité des manques », résultant en une certaine « timidité sociale ». Il a conclu en déclarant qu’il ne fallait pas forcément augmenter l’offre, mais peut-être réfléchir à la présenter ou la structurer de manière différente, faisant appel à « l’intelligence collective » des participants aux Assises.

Flexibilité contre sécurité

Les deux conférences qui ont suivi, ainsi que les ateliers dans l’après-midi, ont ensuite à plusieurs reprises donné à réfléchir sur deux tendances actuelles de la société, flexibilisation et sécurisation, dont les impératifs s’avèrent parfois difficiles à concilier.

La sociologue Marie-Agnès Barrère-Maurisson, chercheuse au CNRS et spécialiste des relations entre famille et emploi, a distingué trois étapes au cours des cinquante dernières années en France : le familialisme des années 60 et 70, avec une division très genrée des rôles paternel et maternel, suivi dans les années 80 par une phase de féminisme, où la place des mères dans le monde du travail a été facilitée, pour arriver à partir des années 1990-2000 à une ère de « parentalisme », où l’enfant est au centre, quelle que soit la nature des relations conjugales entre les parents. « Ce qui fait famille aujourd’hui, c’est l’enfant et non plus le couple ; c’est le seul élément fixe dans une myriade de parentalités », a décrit la chercheuse, appelant à « repenser l’organisation du travail pour passer d’une culture de la présence à une culture de la performance, c’est-à-dire flexibiliser le temps de travail au maximum, aussi pour les hommes », dont l’implication croissante auprès des enfants a été saluée.

Cette promotion de la flexibilité n’a pas manque de faire réagir le public. « Je suis choquée car en ce qui me concerne, j’effectue 60% de présence pour 100% de performance », a relevé une participante. Plusieurs personnes ont ensuite souligné qu’il fallait bien entendu distinguer la flexibilité choisie de la flexibilité subie.

Ce thème a été parfaitement illustré lors de la conférence suivante, donnée par René Clarisse et Nadine Le Floc’h, psychologues et maîtres de conférence à l’Université de Tours. Spécialistes de la chronopsychologie, ils ont montré l’importance de respecter les rythmes journaliers, hebdomadaires et annuels de l’enfant, donnant plusieurs informations sur les pics et les baisses d’attention selon les heures et les saisons. Ils ont également livré des données intéressantes sur les besoins des plus petits en terme de « temps parental », ou autrement dit de « niche sécure », mettant en garde contre l’imprévisibilité des horaires et le travail de weekend côté parents, deux sources de stress pour les enfants ayant des conséquences sur leur niveau d’attention et donc d’apprentissage.

Le point de vue des acteurs

Les cinq ateliers de l’après-midi ont permis de faire un état des lieux et de discuter des structures de prise en charge du point de vue de différents acteurs : écoles publiques ou privées, associations extrascolaires, entreprises, associations familiale, institutions publiques. La tension entre besoin de flexibilité et besoin de sécurité y est fortement ressortie.

D’un côté, les acteurs réclament plus de flexibilité pour ouvrir des crèches, créer de nouvelles activités para ou extrascolaires, étendre les horaires de prise en charge des enfants, permettre des horaires de travail à carte pour les parents... Mais ces exigences se heurtent également à une autre tendance forte de la société vers plus de sécurité : exigences légales et règlementaires toujours plus contraignantes, anxiété des parents face aux accidents et aux performances scolaires et sportives des enfants, manque de tolérance pour les activités collectives bruyantes des jeunes, stigmatisation de certains milieux moins favorisés : « On est dans une société où il n’est plus concevable qu’un enfant aille tout seul sur un terrain de foot », a-t-on entendu pendant l’après-midi.

L’atelier dédié aux institutions publiques a également permis de prendre la mesure de certains cas lourds nécessitant l’intervention des services spécialisés. Il y a beaucoup été question des jeunes en rupture et du besoin d’améliorer la prévention, vue comme un investissement social, mais aussi de renforcer le dialogue avec les parents, la proximité et le travail en réseau, et de tenter de nouvelles manières de communiquer.

Un livre blanc des Assises de la famille reprendra tous ces thèmes en les développant. Un petit pas important pour la famille se transformera peut-être à Genève en un grand pas pour la société !

Lutte contre la pauvreté et participation sociale: entre revendications et réalités

Lutte contre la pauvreté et participation sociale: entre revendications et réalités

Le 28 juin 2016 l'Ecole de travail social de la Haute-Ecole spécialisée du Nord-Ouest de la Suisse accueilera la 2e conférence sur la Planification sociale à Bâle. Organisée par des membres du Pôle de recherche national LIVES, cet événement est ouvert aux chercheurs et praticiens intéressés par les questions d'éradication de la pauvreté et de participation sociale.

Dans les plans de lutte contre la pauvreté et de prévention, les institutions publiques et privées appliquent des procédures qui impliquent de plus en plus les bénéficiaires de ces programmes.

La conférence propose de discuter le statut actuel de cette participation sociale dans les campagnes contre la pauvreté.  Quelles sont les revendications et les démarches des acteurs - institutions publiques, oeuvres d'entraide, ONG, fondations, compagnies privées - quand ils mettent en place leurs programmes et services?

La collaboration entre les agents de l'Etat et de la société civile dans la lutte contre la pauvreté sera un autre aspect de cette conférence. Comment les décideurs des institutions publiques et des ONG peuvent-ils se coordonner pour mettre en place un système durable de programmes et services?

Deux experts reconnus donneront chacun une conférence plénière. Puis six ateliers suivront pour creuser des aspects tels que le travail avec les jeunes adultes, dans les quartiers ou avec des chômeurs de longue durée.

Organisation:

Informations & Inscriptions

>> www.tagung-sozialplanung.ch (en allemand)