Photo Hugues Siegenthaler

Une jeune auteure "LIVES" gagne un prix pour un papier sur la monoparentalité et la santé

Emanuela Struffolino est la lauréate 2015 du Prix Jeune Auteur de la revue Population éditée par l'Institut national d'études démographiques (INED). Une première version de son article avait paru parmi les LIVES Working Papers.

L'INED et la revue Population ont annoncé le 29 février 2016 que le Prix Jeune Auteur, nouvellement créé en mémoire de la doctorante Valeria Solesin, décédée lors des attaques terroristes à Paris le 13 novembre 2015, a été attribué à Emanuela Struffolino pour son article "Le rôle de l’emploi et de l’instruction sur la santé perçue des mères de famille monoparentale en Suisse", écrit en collaboration avec Laura Bernardi et Marieke Voorpostel.

Résumé

Les mères sans conjoint et avec des enfants à charge sont plus susceptibles d’être sans emploi et pauvres, facteurs qui augmentent les risques d’être également en mauvaise santé. En Suisse, l’insuffisance des politiques de conciliation entre travail et famille et une fiscalité qui avantage les couples mariés adoptant une division traditionnelle du travail se traduisent par de faibles taux de participation des mères au marché du travail.

Pour le cas particulier des mères seules vivant avec leurs enfants, l’emploi peut être associé à une meilleure santé parce qu’il atténue les difficultés économiques liées au fait d’être le seul pourvoyeur de ressources du foyer. Cependant, le travail peut représenter un facteur de stress supplémentaire étant donné que les mères seules assument la majeure partie des soins aux enfants.

Comment l’état de santé autodéclaré est-il associé à la situation familiale et le statut d’emploi en Suisse ? Nos analyses à partir du Panel suisse de ménages (vagues 1999-2011) montrent que les mères seules qui sont hors du marché du travail présentent plus de risques de déclarer un mauvais état de santé, en particulier si elles sont titulaires d’un diplôme du deuxième cycle de l’enseignement secondaire. En revanche, les mères seules se déclarent en meilleure santé si elles travaillent à temps plein plutôt qu’à temps partiel, alors que c’est l’inverse pour les mères en couple.

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>> Struffolino, E., Bernardi, L., & Voorpostel, M.. (2016). Self-reported Health among Lone Mothers in Switzerland: Do Employment and Education Matter? Population-E, 71 (2), 187-214

Une première version de l'article était paru en 2015 dans les LIVES Working Papers:

>> Struffolino, E., Bernardi, L., & Voorpostel, M.. (2015). Self-reported health among lone mothers: Do employment and education matter?. LIVES Working Papers, 2015(44), 1-28.

Image Floriane Moriaud HES-SO

Succès d’un congrès atypique à Lausanne sur le vieillissement et le pouvoir d’agir

Le 5e colloque du Réseau international d’étude sur l’âge, la citoyenneté et l’intégration socio-économique (REIACTIS) s’est tenu du 10 au 12 février 2016 à l’Université de Lausanne. Il a réuni près de 400 participants issus tant du monde académique que de la pratique de terrain. Une rencontre jugée extrêmement riche par les acteurs concernés, en raison des possibilités d'interaction et pour la qualité des interventions.

Quatre ans après la dernière édition à Dijon, le congrès REIACTIS de Lausanne a offert près de deux fois plus de présentations qu’en 2012. « Pour un congrès international, la formule est vraiment atypique, mélangeant praticiens, politiques et chercheurs, visites sur le terrain et conférences », a relevé le Prof. Dario Spini, membre du comité d’organisation local et directeur du Pôle de recherche national LIVES, tout en soulignant « une collaboration avec la Haute école spécialisée de Suisse occidentale (HES-SO) et l’Université de Lausanne très réussie ».

Selon Valérie Hugentobler, Professeure associée à la HES-SO, Haute école de travail social et de la santé - EESP, « les retours ont été globalement très positifs à tous points de vue : bonne qualité des interventions, diversité de la provenance des intervenants, bonne participation également des professionnels, échanges riches… »

Source d'inspiration

Cette appréciation est confirmée par des professionnels du terrain comme Alain Plattet, responsable de l’unité Travail social communautaire à Pro Senectute. Il mentionne « des opportunités uniques et précieuses d’ouvrir mes champs de vision grâce à l’extraordinaire diversité des acteurs en présence. La variété des projets et de leurs dimensions a été une source d'inspiration et d'apprentissage certain. Ces trois jours m'ont permis de prendre du temps pour faire des rencontres concrètes et utiles pour le développement des "Quartiers Solidaires": en plus des échanges de pratique, de nouvelles initiatives de co-constructions nationales et internationales se sont manifestées. Très ressourçant pour retourner dans nos projets quotidiens ! »

Les sessions, ateliers et symposiums ont porté sur des thèmes aussi divers que l’habitat, la santé, la migration, les défis technologiques, les liens sociaux, et bien d'autres encore.

Index de précarité

Lors des conférences plénières, le Prof. Chris Phillipson, directeur du Manchester Institute for Collaborative Research on Ageing (MICRA), a lancé un appel à créer un « index de la précarité » des personnes âgées. Inquiet que les politiques de promotion du vieillissement actif laissent de côté les plus vulnérables, il a soutenu qu’il était plus que jamais nécessaire de « redéfinir des espaces de solidarité sociale » pour les personnes âgées.

Centenaires plus en forme

La conférence de Daniela Jopp, professeure de psychologie à l’Université de Lausanne et membre du PRN LIVES, a décrit quant à elle les avancées les plus récentes de la recherche sur les centenaires. Elle a montré que depuis le début des années 2000, l’état des personnes qui atteignent un âge très avancé s’est amélioré sur plusieurs points : elles sont plus autonomes et possèdent de meilleures capacités cognitives. Si toutes connaissent des problèmes de santé, 80% des grands vieillards interrogés se déclarent cependant heureux. « Le succès du bien vieillir, c’est la capacité à s’adapter », a déclaré Daniela Jopp, encourageant le public à « passer du temps de qualité avec ses proches âgés, et laisser les professionnels s’occuper du reste. »

>> Site du congrès

>> Plus de détails sur les conférences sur le site de REISO

Image iStock © AtnoYdur

La bonne santé du couple, une ressource importante pour surmonter les effets du cancer

Les compagnons de femmes atteintes d’un cancer du sein montrent des signes de détresse très importants. Mais plus les hommes sont satisfaits de leur relation de couple, moins ils trouvent que le fardeau à porter est lourd. La satisfaction conjugale permet également aux femmes de moins souffrir de l’altération de leur image corporelle. Et si deux tiers des couples voient leur vie sexuelle modifiée par la maladie, plus de la moitié restent cependant actifs sexuellement, alors que d’autres parlent de « tendresse accrue ». Tels sont les principaux résultats de la thèse de Sarah Cairo Notari, brillamment défendue le 25 janvier 2016 à l’Université de Genève et à l’origine de plusieurs publications scientifiques.

La femme n’est pas la seule victime du cancer du sein, une maladie qui recense près de 6000 cas et plus d’un millier de décès par an en Suisse. Comme dans toutes les affections potentiellement mortelles, l’entourage est mis à rude épreuve, le conjoint étant en première ligne. Mais sa souffrance à lui est rarement au centre des préoccupations. Afin de comprendre l’impact de ce mal sur le couple, une étude a été lancée en 2011 dans le cadre du Pôle de recherche national LIVES. Des données longitudinales ont ainsi été récoltées auprès de 80 femmes traitées au CHUV et 55 de leurs partenaires masculins. Sarah Cairo Notari, assistante à l’Unité de psychologie clinique des relations interpersonnelles de l’Université de Genève, les a analysées dans le cadre de sa thèse, « L’ajustement psychologique de la femme et de son partenaire au cancer du sein », grâce à laquelle elle a récemment accédé au grade de docteur en psychologie.

La détresse psychologique des hommes

Dans un premier papier, Sarah Cairo Notari a procédé à une revue systématique de la littérature scientifique sur la détresse psychologique des partenaires de femmes atteintes d’un cancer du sein, un champ encore peu investigué. La synthèse des 23 articles retenus montre que ce niveau de détresse est plus élevé chez ces hommes que dans la population générale. Cependant, « contrairement à une croyance assez répandue dans le domaine, [les partenaires] ne reportent pas des niveaux de détresse psychologique plus élevés que les patientes », relève la chercheuse.

Le fardeau subjectif du « partenaire-aidant »

Le partenaire est souvent le principal proche-aidant des femmes atteintes du cancer du sein, prenant en charge toute une série de tâches allant de l’aide pratique au soutien émotionnel en passant par les soins aux enfants, la gestion domestique, etc. L’étude a montré que le poids de ce fardeau est fortement lié aux conditions physiques et psychologiques de la patiente, et qu’il diminue par conséquent avec le temps et la rémission. Mais surtout, Sarah Cairo Notari a été en mesure de démontrer que plus le degré de satisfaction conjugale est élevé, moins lourd apparaît ce fardeau aux yeux des hommes, indépendamment des conditions médicales de leur compagne. Ces résultats seront prochainement présentés dans le Journal of Health Psychology.

Altération de l’image corporelle de la femme

La satisfaction conjugale joue aussi un rôle protecteur important et durable du côté des patientes en ce qui concerne les altérations de leur image corporelle. Les femmes ayant subi une mastectomie et/ou une chimiothérapie ont nettement moins de problèmes liés à leur apparence quand elles vivent une relation de couple jugée positive. Cette tendance s’est maintenue aux différents moments de l’étude, soit deux semaines, trois mois et un an après l’opération subie par les participantes à l’étude. Sarah Cairo Notari a également noté que les femmes vivant en couple mais non mariées  rapportaient une altération de l’image corporelle plus importante que les femmes mariées. Les conclusions indiquent que « la satisfaction conjugale et le statut marital peuvent mitiger l’impact des traitements, en diminuant le niveau d’altération de l’image corporelle des femmes ».

Changements du fonctionnement sexuel

Un autre volet de l’étude s’est intéressé au fonctionnement sexuel des couples, les relations intimes étant reconnues comme une dimension importante de la qualité de vie. Pour cette partie, un entretien semi-structuré avec 75 participantes était réalisé par une infirmière membre de l’équipe lors d’une rencontre deux semaines après l’intervention chirurgicale, s’ajoutant au premier questionnaire écrit. Les données quantitatives indiquent que pour 64% des femmes interrogées, la maladie et le traitement ont entraîné une modification des relations sexuelles. 53% des patientes indiquent cependant toujours maintenir une vie sexuelle active, avec ou sans changement. Mais pour 29% des patientes, il s’agit d’un arrêt complet des rapports. Les données qualitatives ont permis de montrer que l’interruption de l’activité sexuelle n’était pas liée à des difficultés conjugales : pour 40% des femmes devenues inactives depuis l’opération, la sexualité a même été remplacée par un « sentiment accru d’intimité et de proximité », voire « un renforcement des liens affectifs ».

Le couple victime ET ressource

La détresse ressentie par les deux partenaires, la souffrance physique et psychologique de la femme, le fardeau subjectif qui pèse sur l’homme, ainsi que les modifications qui s’opèrent dans la vie intime montrent que le couple est bien victime de la maladie. Mais pas une victime impuissante, souligne Sarah Cairo Notari : « Le rôle de ressource de la relation de couple est sans doute l’aspect le plus important que nous avons pu mettre en évidence dans ce travail de thèse », écrit-elle à la fin de son manuscrit, ajoutant plus loin que ces résultats ont pu « confirmer le rôle protecteur d’une relation satisfaisante dans l’ajustement des femmes et de leur partenaire au cancer du sein. » Elle appelle donc à « veiller à la santé du couple, en plus de la santé de la femme », tout en reconnaissant que la nature complexe de la satisfaction conjugale rend difficile une intervention clinique de nature préventive.

La suite

De nouvelles publications scientifiques suivront bientôt la parution de cette thèse dirigée par le Prof. Nicolas Favez. Une quatrième vague de données, récoltées deux ans après l’annonce de la maladie, reste à analyser. Et des équipes françaises et belges s’intéressent à mettre leurs recherches respectives en commun avec le projet valdo-genevois.

« Ce travail ouvre toute une ligne de recherche », a déclaré Friedrich Stiefel, professeur à  l'Université de Lausanne et chef du Service de psychiatrie de liaison du CHUV, lors de la soutenance publique de la thèse de Sarah Cairo Notari. Un autre membre du jury, le Prof. Darius Razavi de l’Université libre de Bruxelles, a quant à lui qualifié cette recherche de « merveilleuse étude » concernant « des personnes hautement vulnérabilisées ». Reste à trouver les ressources pour continuer. « Il est plus facile d’obtenir du financement pour les collectes de données que pour les analyses », regrette avec raison Nicolas Favez…

 

>> Cairo Notari, S.. (2016). L’ajustement psychologique de la femme et de son partenaire au cancer du sein. Sous la direction de Nicolas Favez. Université de Genève

Déjà publié :

>> Favez, N., Cairo Notari, S., Charvoz, L., Notari, L., Ghisletta, P., Panes Ruedin, B., Delaloye, J.-F.. (sous presse). Distress and body image disturbances in women with breast cancer in the immediate postsurgical period: The influence of attachment insecurity. Journal of Health Psychology.

 

La désaffection des ouvriers pour le Parti socialiste a précédé d’une décennie leur vote pour l’UDC

La désaffection des ouvriers pour le Parti socialiste a précédé d’une décennie leur vote pour l’UDC

Dans un nouvel article de la revue Social Change in Switzerland, Line Rennwald et Adrian Zimmermann se penchent sur l’évolution du vote ouvrier en Suisse entre 1971 et 2011. Se basant sur les données de dix enquêtes électorales, les auteurs montrent que l’Union démocratique du centre (UDC) a su occuper un vide à partir des années 90, après quatre législatures consécutives de perte d’influence du Parti socialiste (PS) auprès des couches populaires.

L’article de Line Rennwald et Adrian Zimmermann présente la première analyse systématique de toutes les enquêtes électorales existantes entre 1971 et 2011. Leur analyse permet de retracer les étapes du divorce entre le Parti socialiste et une partie importante de l’électorat ouvrier.

Deux processus

Les auteurs mettent en exergue deux processus distincts : tout d’abord un affaiblissement du soutien des ouvriers pour le Parti socialiste dans les années 80 ; puis la montée spectaculaire de l’UDC parmi cet électorat à partir de 1995. Entre deux, et surtout aux élections fédérales de 1987 et 1991, le vote ouvrier a été marqué par une forte abstention, que les auteurs identifient comme la phase-clé du desserrement des liens avec le PS.

La proportion des ouvriers qui ont voté pour le PS est ainsi passée de 38% en 1975 à 16% en 2011. A cette date, ils étaient près de 40% à voter UDC contre seulement 8% en 1975. Si le PS a perdu des votes ouvriers dans toutes les régions linguistiques de Suisse, il conserve davantage de soutien auprès des classes populaires dans les cantons romands.

Mutation de l'offre politique

Les auteurs attribuent un rôle décisif dans ces mutations à l’évolution de l’offre politique des partis. Alors que le PS a favorisé les thèmes liés aux « nouveaux mouvements sociaux » tels que l’écologie, le féminisme ou le pacifisme, l’UDC de son côté a concentré son action sur les sujets de politique migratoire et de souveraineté face à l’Europe. Le discours populiste de l’UDC a ainsi réussi à s’allier une partie des milieux populaires, qui n’ont pourtant que peu à gagner des positions ultralibérales de ce parti en matière économique et sociale.

>> Line Rennwald et Adrian Zimmermann. (2016). Le vote ouvrier en Suisse, 1971-2011. Social Change in Switzerland No 4. Retrieved from www.socialchangeswitzerland.ch

Contact: Dr. Line Rennwald, +41 79 761 32 81, line.rennwald@gmail.com

La série Social Change in Switzerland documente, en continu, l’évolution de la structure sociale en Suisse. Elle est éditée conjointement par le Centre de compétences suisse en sciences sociales FORS, le Centre de recherche sur les parcours de vie et les inégalités (Faculté des sciences sociales et politiques, Université de Lausanne) LINES et le Pôle de recherche national LIVES – Surmonter la vulnérabilité: perspective du parcours de vie (PRN LIVES). Le but est de retracer le changement de l’emploi, de la famille, des revenus, de la mobilité, du vote ou du genre en Suisse. Basées sur la recherche empirique de pointe, elles s’adressent à un public plus large que les seuls spécialistes.

Colloque "REIACTIS" de février 2016 sur le vieillissement: le programme est en ligne

Colloque "REIACTIS" de février 2016 sur le vieillissement: le programme est en ligne

Ce rendez-vous majeur de l’année 2016 dans l’étude et le vieillissement en sciences humaines et sociales accueillera des pointures internationales à l'Université de Lausanne du 10 au 12 février. Il est organisé par la Haute-école spécialisée de Suisse occidentale (HES-SO) et le Pôle de recherche national LIVES à la demande du Réseau d’Etudes International sur l’Age, la Citoyenneté et l’Intégration Socio-économique (REIACTIS).

 «Vieillissement et pouvoir d'agir — Entre ressources et vulnérabilités». Voici le thème du 5e colloque international du Réseau d’Etudes International sur l’Age, la Citoyenneté et l’Intégration Socio-économique (REIACTIS). Le programme final de ce rendez-vous est désormais disponible.

Cette rencontre, coorganisée par la Haute école de Travail social de la Haute école spécialisée de Suisse occidentale (HES-SO) et le Pôle de recherche national LIVES «Surmonter la vulnérabilité: perspective de parcours de vie» (PRN LIVES), veut aborder cette dynamique sous l’angle des pouvoirs d’agir que les personnes vieillissantes peuvent maintenir ou acquérir au long de leur trajectoire de vie.

Conférenciers de haut vol

Parmi les conférenciers au programme figurent notamment Chris Phillipson, directeur exécutif du Manchester Institute for Collaborative Research on Ageing (MICRA), au Royaume-Uni, Daniela Jopp, professeure associée, Institut de psychologie de la Faculté des sciences sociales et politiques à l’Université de Lausanne et membre du PRN LIVES, Françoise Le Borgne-Uguen, professeure de sociologie à l'Université de Bretagne Occidentale à Brest, Stéfanie Monod, cheffe du Service de la santé du canton de Vaud, et Rosita Kornfeld, experte indépendante auprès de l’ONU pour les droits des personnes âgées.

Trois axes thématiques

Par ailleurs, le programme scientifique est composé de plus d’une centaines de communications traduites en français, anglais et espagnol avec des spécialistes de renommée internationale, et d’une centaine de communications sous forme de symposiums et de sessions en ateliers autour des axes suivants:

  • Les pouvoirs d’agir au prisme de l’innovation sociale et de l’action collective
  • Action publique et reconfiguration de la citoyenneté des personnes âgées
  • Adaptation et socialisation dans les parcours de vieillissement

Cet avant-programme laisse augurer trois jours d’échanges particulièrement riches pour cette rencontre internationale.

Source: HES-SO

>> Site web de la conférence