"Les droits de l’enfant et l’approche par les capabilités : défis et perspectives"

"Les droits de l’enfant et l’approche par les capabilités : défis et perspectives"

Nouveau livre édité par Daniel Stoecklin (Institut universitaire Kurt Bösch) et Jean-Michel Bonvin (HETS-EESP & PRN LIVES) aux éditions Springer, avec un chapitre de Stephan Dahmen (HETS-EESP & PRN LIVES).

Ce livre traite des droits de l'enfant dans la perspective des capabilités. L'objectif est de questionner le développement des droits et libertés des enfants ainsi que leurs possibilités de participation dans des contextes aussi divers que la formation, l'accès aux loisirs, les parlements des jeunes, etc. 

L'ouvrage comprend notamment deux contributions de membres du CESCAP (Haute école de travail social et de la santé - EESP Lausanne, HES-SO) et de l'IP5 du Pôle de recherche national LIVES :

D'une part, Daniel Stoecklin et Jean-Michel Bonvin proposent une nouvelle façon de conceptualiser la citoyenneté et la participation des enfants à partir de quatre facteurs (économiques, politiques, organisationnels et personnels) qui favorisent ou entravent le développement de leurs capabilités. À partir de cette réflexion, les auteurs étudient comment et dans quelle mesure le droit des enfants à être entendu peut se traduire en une participation effective dans le cadre d'activités de loisirs.

D'autre part, Stephan Dahmen avance une critique des théories de la jeunesse focalisées sur l'autonomie des enfants, sous-estimant généralement les inégalités et le poids du contexte social dans le développement de leurs capabilités. Partant d'une étude de la transition école-travail, l'auteur suggère que l'approche par les capacités est un moyen adéquat d'étudier les droits de l'enfant dans une perspective sociologique.

Téléchargez la préface et la table des matières du livre ainsi que la conclusion.

Références complètes :

  • Stoecklin, D., & Bonvin, J.-M. (Eds.). (2014). Children’s Rights and the Capability Approach. Challenges and Prospects. Dordrecht: Springer.
  • Dahmen, S. (2014). The Theoretical Orthodoxy of Children’s and Youth Agency and Its Contradictions: Moving from Normative Thresholds to a Situated Assessment of Children’s and Youth Lives. In D. Stoecklin & J.-M. Bonvin (Eds.), Children’s Rights and the Capability Approach. Challenges and Prospects (pp. 153-173). Dordrecht: Springer.
  • Stoecklin, D., & Bonvin, J.-M. (2014). Cross-Fertilizing Children’s Rights and the Capability Approach. The Example of the Right to Be Heard in Organized Leisure. In D. Stoecklin & J.-M. Bonvin (Eds.), Children’s Rights and the Capability Approach. Challenges and Prospects (pp. 131-152). Dordrecht: Springer.
Inégalités sociales et inégalités de santé chez les personnes âgées : colloque à Montréal

Inégalités sociales et inégalités de santé chez les personnes âgées : colloque à Montréal

Dans le cadre des 27e Entretiens du Centre Jacques Cartier, une équipe LIVES travaillant notamment au Centre interfactultaire de gérontologie et d’études des vulnérabilités de l’Université de Genève participera à deux jours de réflexion interdisciplinaire faisant la part belle aux enquêtes longitudinales les 2 et 3 octobre 2014.

Le Centre Jacques Cartier est une plateforme d’échanges entre la région Rhône-Alpes et le Québec visant la collaboration entre milieux universitaires, milieux d’affaires et gouvernements, sur la base de l’interdisciplinarité. Un de ses objectifs est de "garantir un espace scientifique francophone grâce à l’excellence des communications qui sont présentées lors de ses Entretiens et à celle des réseaux qui s’y constituent", affirme son délégué général Alain Bideau.

Les Entretiens sont un rendez-vous annuel portant sur des problèmes de société. Cette année, les 27e Entretiens auront lieu du 2 au 10 octobre 2014. Les 2 et 3 octobre à Montréal, le premier colloque portera sur « Les interrelations entre la santé et le social dans la vieillesse ». Michel Oris, co-directeur du Pôle de recherche national LIVES, est membre du comité scientifique.

Comme le précise le programme, ce colloque « vise à faire progresser notre compréhension des relations qui existent entre les inégalités sociales et de santé parmi les personnes âgées. Il s’agira de les mettre en évidence, d’établir ou de réfuter les effets de cumul ainsi que les processus de régulation ou d’ajustement qui permettent de maintenir le bien-être individuel. L’étude de l’hétérogénéité dans la vieillesse considèrera aussi les origines des inégalités, les aspects processuels à travers des outils rétrospectifs (calendriers de vie, biographies) ou prospectifs (panels), pour prendre en compte le parcours de vie antérieur ou saisir l’impact du vieillissement.

L’ambition est de dépasser l’opposition encore courante entre l’approche de causalité sociale (le social détermine la santé) et celle de sélection ou causalité inverse (l’origine développementale de la santé et la santé pendant l’enfance déterminent les trajectoires sociales et de santé tout au long de la vie), pour faire ressortir les dynamiques d’interrelations. Cette rencontre se veut un espace de dialogue entre les perspectives sociodémographiques, psychologiques, biomédicales et épidémiologiques, pour discuter et promouvoir l’utilisation des méthodes longitudinales. »

Membres du Pôle de recherche national LIVES à l'Université de Genève, Michel Oris, Rainer Gabriel, Delphine Fagot et Jonathan Zufferey y présenteront un papier.

Des chercheurs latins inaugurent une nouvelle association de démographie historique

Des chercheurs latins inaugurent une nouvelle association de démographie historique

Le co-directeur du PRN LIVES, Michel Oris, est membre des comités scientifique et d'organisation de la conférence inaugurale visant à créer la Société européenne de démographie historique, soutenue par la Société de Démographie Historique (SDH), l'Asociación de Demografía Histórica (ADEH) et la Società Italiana di Demografia Storica (SIDeS). La conférence aura lieu à Alghero-Sassari (Sardaigne, Italie) du 25 au 27 septembre 2014.

La nouvelle association vise à renforcer la coopération entre intellectuels concernés par l'étude de la démographie historique en Europe, et à stimuler l'intérêt pour les questions de population auprès des programmes scientifiques, des agences et gouvernements européens, des organisations nationales et internationales et du grand public.

Lors de la conférence d'Alghero, plusieurs membres du Pôle de recherche national LIVES présenteront un papier:

Aline Duvoisin et Sylvie Burgnard de l'Université de Genève présenteront “Childless women during the baby boom in Switzerland” (femmes sans enfant en Suisse pendant le baby boom) au cours de la session “Qualitative and mixed approaches of fertility behaviours” (approches qualitatives et mixtes des comportements de fécondité) le 25 septembre, présidée par Michel Oris, également chef de  l'IP13 du PRN LIVES.

Le 26 septembre, Rainer Gabriel et Michel Oris de l'Université de Genève présenteront “A life course perspective on poverty in old-age Switzerland” (une perspective parcours de vie sur la pauvreté au grand âge en Suisse) au cours de la session “Life Course approaches in historical demography” (approches parcours de vie en démographie historique), présidée par Gilbert Ritschard.

Gilbert Ritschard, chef de l'IP14 du PRN LIVES et professeur à l'Université de Genève, présentera “Promises and requirements of recent development in sequence analysis” (promesses et exigences des récents développement en analyse de séquence) au cours de la session “Life course and the transformation of historical demography” (parcours de vie et transformation de la démographie historique).

Michel Oris présidera également une session sur “Internal and international migrations” (migrations internes et internationales) le 27 septembre.

Voir le site de la conférence: www.eshd.eu

Inégalités dans les sociétés modernes et familles au XXIe siècle: colloque et conférence publique

Inégalités dans les sociétés modernes et familles au XXIe siècle: colloque et conférence publique

La Faculté des Sciences de la Société et la Faculté d'Economie et de Management de l'Université de Genève, en collaboration avec le Secrétariat d'Etat à l'Economie (SECO) organisent un colloque d'une journée sur les inégalités dans les sociétés modernes, en présence de plusieurs acteurs clés le jeudi 25 septembre 2014. Cet événement sera suivi dans la soirée par une conférence publique sur l'évolution de la famille par Gøsta Esping-Andersen, professeur renommé de sociologie à l'Université Pompeu Fabra de Barcelone.

Jean-Dominique Vassalli, recteur de l'Université de Genève, et Marie-Gabrielle Ineichen-Fleisch, cheffe du SECO, ouvriront le colloque. Puis participeront aux discussions le vice-recteur Yves Flückiger, Cyril Muller de la Banque mondiale, Didier Chambovey du SECO, Pierre Maudet, Chef du Département de l'Economie et de la Sécurité de Genève, Jean-Nathanaël Karakash, Chef du Département de l'Economie et de l'Action sociale de Neuchâtel, ainsi que bien d'autres membres prestigieux des mondes politique et académique.

Le Prof. Gosta Esping-Andersen, qui donnera la conférence d'ouverture de la nouvelle année académique à 19h00, participera également aux discussions de la session du matin. Le Prof. Jean-Michel Bonvin et le Prof. Michele Pellizzari, tous deux membres du Pôle de recherche national LIVES, respectivement présideront et concluront la session de l'après-midi.

Cet événement est organisé par l'Université de Genève et le Secrétariat d'Etat à l'Economie (SECO) avec le soutien du PRN LIVES et de l'Organisation pour la Coopération et le Développement économique (OCDE).

Inscription possible jusqu'au 24 septembr à l'adresse suivante: inequalities-2014@unige.ch

Couverture du livre "Adultes aînés, les oubliés de la formation" aux éditions Antipodes

On a encore besoin d’apprendre passé 65 ans : une évidence qui fait son chemin

Une table ronde soutenue par le Pôle de recherche national LIVES le 18 septembre 2014 à Lausanne a réuni plusieurs acteurs politiques, académiques, économiques et associatifs autour de la question de la formation des seniors, à l’occasion de la sortie du livre plaidoyer de Roland J. Campiche et Afi Sika Kuzeawu. Si les participants étaient d’accord sur l’urgence des besoins, ils peinent à s’accorder sur les mesures à prendre.

« J’avoue que ce livre a un peu bousculé mes certitudes : ses constats devraient être évidents, mais ils ne m’avaient pas encore frappé, et ils n’ont pas encore pénétré tout le monde », a déclaré jeudi 18 septembre Guy Parmelin, conseiller national UDC, lors de la table ronde organisée par le PRN LIVES en collaboration avec la Fédération suisse des Universités du 3e âge, la Fondation Leenaards et la Fondation Champ-Soleil, et suivie par près de 80 personnes à l'hôtel Continental de Lausanne.

Animé par la journaliste Manuela Salvi, le débat a réuni un large consensus sur la place grandissante des aînés dans la société. « Ensemble ils forment la plus grande garderie de Suisse », a déclaré Roland J. Campiche, qui présentait son dernier ouvrage paru aux éditions Antipodes : Adultes aînés, les oubliés de la formation[1].

Le poids et le déni

Professeur honoraire de l’Université de Lausanne, Roland J. Campiche a également relevé l’apport des seniors dans les activités associatives, leur poids lors les votations et dans les conseils municipaux, et indiqué qu’en Suisse la moitié  des personnes interrogées souhaiteraient travailler plus longtemps. « Pourtant tout se passe comme si passé le rubicond de la retraite, on entrait dans une zone grise en matière de formation ». Preuve du déni, selon le sociologue: les récentes lois sur les universités et sur la formation continue ne disent pas un mot des seniors.

Plusieurs intervenants ont largement évoqué ces besoins de nouveaux apprentissages: pour se diriger dans un monde de plus en plus numérique, pour être capable d'aider des proches entrés dans le 4e âge, pour prévenir la dégénérescence  - car « le cerveau s’use quand on ne l’utilise pas », a rappelé le neurologue Yves Dunant -, pour lutter contre la dépression qui frappe les individus lors des grandes transitions – adolescence ET retraite, et dont les coûts seraient encore supérieurs à ceux de la maladie d’Alzheimer -, voire même pour « servir de vivier de main d’œuvre indigène après l’électrochoc du 9 février », a lancé de manière volontairement provocante la conseillère aux Etats socialiste Géraldine Savary, se disant « persuadée que cette discussion va naître ».

Quels moyens ?

Mais les participants ont butté sur la question des moyens. Introduire un financement public ? Créer des bases légales ? Et quelle(s) organisation(s) mettre en place ou défendre ? Dans son livre, Roland J. Campiche plaide pour une reconnaissance officielle du rôle des universités du 3e âge, accompagnée d’un soutien financier par l’Etat, qu’il évalue à 500'000 francs par an. « Il faudrait aussi dire ce que ça rapporterait comme retour sur investissement, c’est un langage que les politiques comprennent », a proposé un auditeur.

Certains se sont cependant émus du caractère jugé « élitiste » des universités du 3e âge, signalant qu’il existe d’autre voies pour se former à la retraite, voire s’y préparer : associations ou fondations (Pro-Senectute, Force Nouvelle, FAAG), universités populaires, cours Migros, etc.

Pour une nouvelle « andragogie »

Roland J. Campiche s’est insurgé contre « le mythe d’une université inaccessible », déclarant que les étudiants des Unis 3 provenaient de toutes les catégories de la société. Mais il a reconnu qu’une nouvelle forme de pédagogie reste à développer, « des pairs par les pairs », plus interactive, valorisant les compétences acquises des adultes aînés, qui pourrait même « féconder l’ensemble du système de formation ».

Enfin quelques pistes ont été proposées par les intervenants : réduire les coûts de la santé pour les aînés qui se forment, réclamer un programme national de recherche sur la thématique, professionnaliser la formation des bénévoles, considérer l’éducation comme un projet humain « allant de la naissance à la mort », favoriser les échanges intergénérationnels…

« La proportion de jeunes retraités qui s’engagent dans une formation est encore une minorité, mais il est prouvé qu’une ou deux années de plus ou de moins de formation au cours de la vie ont des effets significatifs sur la longévité », a rappelé le sociologue François Höpflinger.

600'000 babyboomers arriveront dans quelques années à la retraite. « Il faut du temps entre le constat et la mise en œuvre. C’est pourquoi le lobbysme est nécessaire », a estimé Guy Parmelin, définitivement rallié à la cause. Il disposera bientôt d'un outil pour ce faire auprès de ses collègues alémaniques : le livre de Roland J. Campiche et Afi Sika Kuzeawu paraîtra l’an prochain en allemand aux éditions Seismo.


[1]Adultes aînés, les oubliés de la formation par Roland J. Campiche et Afi Sika Kuzeawu avec la collaboration de Jacques Lanares, Sandrine Morante, Denis Berthiaume, éditions Antipodes, Lausanne, 2014
M. Oris and G. Ritschard: Sequence Analysis and Transition to Adulthood

Les "grands noms d’une petite méthode" qui monte réunis dans un livre

La région lémanique est devenue une étape clé dans le développement de l’analyse de séquence, une méthode en plein essor dans les sciences sociales : à l’Université de Lausanne et l’Université de Genève, des chercheurs rattachés au Pôle de recherche national LIVES sur les parcours de vie font partie - avec d’autres ! - des acteurs incontournables des dernières avancées, recensées dans un ouvrage édité par Philippe Blanchard, Felix Bühlmann et Jacques-Antoine Gauthier aux éditions Springer.

Pourquoi telle personne va tomber dans la précarité et telle autre y échapper ? Jusqu’à il y a quelques années, la réponse à cette question échappait aux sciences sociales, qui ne disposaient que de modèles synchroniques, appréhendant les individus à un moment donné de leur existence et non dans une perspective longitudinale. Le développement des études sur les parcours de vie, par définition diachroniques et de nature interdisciplinaire, a conduit à s’intéresser davantage aux processus, et pour ce faire s’est largement inspiré de méthodes venues des sciences dures, notamment de la biologie génétique et de la bioinformatique, pour représenter statistiquement des successions d’états et d’événements.

L’analyse de séquence permet ainsi de construire des typologies de trajectoires individuelles lors de recherches portant par exemple sur les configurations familiales, les carrières ou l’insertion professionnelles, les transitions majeures telles que le passage à l’âge adulte, à la parentalité, à la retraite, ou encore les trajectoires de migration, de santé ou de vieillissement. Cette méthode s’est également répandue hors du champ de la sociologie pour imprégner la recherche en psychologie développementale, en histoire, en démographie ou en science politique.

Ses différentes applications font aujourd’hui l’objet d’un livre dont le projet éditorial est issu d'une collaboration entre les universités de Lausanne et de Genève. Advances in Sequence Analysis : Theory, Method, Applications est le deuxième volume d’une série des éditions Springer consacrée à la recherche sur les parcours de vie et les politiques sociales - collection dirigée par les trois membres de la direction du PRN LIVES, Dario Spini, Michel Oris et Laura Bernardi.

Un projet né entre Lausanne et Genève

En 2012, une conférence à Lausanne sur l’analyse de séquences (LaCOSA) avait réuni une trentaine d’utilisateurs chevronnés de la méthode à travers le monde autour de chercheurs et chercheuses renommés, comme Cees Elzinga, Brendan Halpin ou Anette Fasang. Ses organisateurs étaient Philippe Blanchard, de l’Institut d’études politiques et internationales (IEPI), ainsi que Felix Bühlmann et Jacques-Antoine Gauthier, de l’Institut des sciences sociales, tous deux membres du Pôle de recherche national LIVES. Un tiers des participants et plusieurs orateurs étaient également liés à LIVES, notamment l’équipe du Prof. Gilbert Ritschard à l’Université de Genève, qui a développé l’outil TraMineR, spécifique à l’analyse de séquence et devenu une véritable référence pour les spécialistes.

« Comparée à d’autres méthodes, l’analyse de séquence est utilisée par une communauté relativement restreinte », explique Felix Bühlmann. « C’est pour cette raison que nous avons pu motiver les ‘grands noms de cette petite méthode’, à participer à cette conférence, puis à la rédaction d’un ouvrage collectif ».

Innovations conceptuelles

« La force de ce livre repose sur une apparente faiblesse : la méthode et les thématiques qu’il décrit trouvent rarement leur place dans les revues scientifiques car ces dernières exigent un certain formatage difficilement compatible avec les innovations conceptuelles et visuelles proposées par l’analyse de séquence », estime Felix Bühlmann.

Pour Jacques-Antoine Gautier, « la diversité des contributions réunies dans ce livre œuvre à la constitution d'une communauté méthodologique plus affirmée et offre un espace de réflexion original sur la nature de l'analyse de séquence et sa place dans les sciences sociales».

Au sein du PRN LIVES, plusieurs études sur différents groupes de personnes vulnérables se basent sur l’analyse de séquence, car elle permet de réduire la complexité des parcours individuels et d'augmenter la lisibilité des étapes et transitions qui façonnent les parcours de vie.

Et la méthode continue de faire des émules: ses meilleurs spécialistes au sein de LIVES partageront leurs connaissances avec des chercheurs et chercheuses du monde entier lors d’un workshop méthodologique le 8 octobre 2014, qui précédera la conférence annuelle de la Society for Longitudinal and Life Course Studies (SLLS), cette année à l’Université de Lausanne.