Une équipe LIVES impliquée dans la 17e Conférence européenne sur la personnalité

Une équipe LIVES impliquée dans la 17e Conférence européenne sur la personnalité

Du 15 au 19 juillet 2014 à l'Université de Lausanne, cet événement couvrira un large éventail de sujets liés à la personnalité: santé et bien-être, travail et psychologie organisationnelle, motivation et émotions, ainsi que bien d'autres. Des membres du projet IP7 du Pôle de recherche national LIVES sont sur le pont.

La 17e Conférence européenne sur la personnalité offrira 7 conférences plénières, 11 symposiums invités, 30 symposiums sur proposition, 24 sessions de présentations, 2 sessions de posters et 3 ateliers de pré-conférence.

Le Prof. Jérôme Rossier, chef de l'IP7 au sein du Pôle de recherche national LIVES à l'Université de Lausanne, dirige le comité local d'organisation, assisté par Dr. Marina Fiori de l'Université de Lausanne. Tous deux sont membres du comité scientifique international.

L'équipe locale d'organisation comprend également d'autres membres de l'IP7: Prof. Franciska Krings, vice-rectrice de l'Université de Lausanne, Prof. Willibald Ruch de l'Université de Zurich, ainsi que Dr. Koorosh Massoudi et Claire Johnston, doctorante, de l'Université de Lausanne.

Le mercredi 16 juillet, Claire Johnston présentera “Changes in well-being and professional change: the role of career adapt-abilities and personality traits” (changements dans le bien-être et changement professionnel: le rôle de l'adaptabilité et des traits personnels), avec Christian Maggiori et Jérôme Rossier comme co-auteurs.

Le jeudi 17 juillet, Dr. Christian Maggiori, un autre membre de l'IP7 à l'Université de Lausanne, présentera “The role of personal characteristics in an unstable professional context” (le rôle des caractéristiques personnelles dans un contexte professionnel instable), avec Claire Johnston et Jérôme Rossier comme co-auteurs.

Claire Johnston organise également une réunion de mi-journée le jeudi 17 juillet pour les doctorants et autres jeunes chercheurs, intitulée "Publishing in the European Journal of Personality: Overview & Tips" (publier dans le Journal européen sur la personnalité: survol et tuyaux) présenté par Wendy Johnson, éditrice du European Journal of Personality avec d'autres éditeurs associés.

http://www.unil.ch/ecp17/

Le Pôle de recherche national LIVES attend les visiteurs au stand No 19 de la Nuit de la Science à Genève

Le Pôle de recherche national LIVES attend les visiteurs au stand No 19 de la Nuit de la Science à Genève

"Tout ce qui brille... n'est pas or" s'applique tout particulièrement aux sciences sociales, dont l'une des vocations est d'aller à l'encontre du sens commun en déjouant les préjugés de classe, d'origine, d'âge et de genre. C'est pourquoi la recherche sur les parcours de vie a sauté sur l'occasion du thème de cette 10ème édition, les 5 et 6 juillet 2014, pour présenter quelques activités inspirées par des données et des méthodes scientifiques mais servies de manière ludique.

Parc de la Perle du Lac, Genève - Stand No 19
Samedi 14:00 - 23:00 / Dimanche 12:00 - 20:00

Les chercheurs et chercheuses du Pôle de recherche national LIVES, et tout spécialement ceux basés au Centre interfacultaire de gérontologie et d'études des vulnérabilités (CIGEV) de l'Université de Genève, proposent deux activités.

Découvrez d'abord les calendriers de vie, un outil très utilisé dans la recherche sur les parcours de vie, servant à retracer l'intégralité des trajectoires d'une personne dans plusieurs domaines de la vie: résidence, vie de famille, activité, santé. Les calendriers de vie permettent notamment de montrer les interactions entre vie privée et vie professionnelle. En utilisant cette méthode, nous avons retracé la biographie de plusieurs personnalités connues, que les visiteurs de la Nuit de la Science devront deviner grâce aux événements jalonnant ces histoires.

Le clou du stand LIVES est un pastiche du jeu télévisé "Attention à la Marche", rebaptisé pour l'occasion "Attention à la Stat". Sur le modèle de cette émission animée par Jean-Luc Reichmann, les visiteurs de la Nuit de la Science s'affronteront deux par deux autour de questions portant sur la stratification de la population suisse. Pour gagner il faudra s'approcher au plus près des bons chiffres et faire preuve de rapidité. Le logiciel spécialement développé pour l'occasion proposera également une version enfant.

Programme complet sur http://www.ville-ge.ch/culture/nuit/

Des chercheurs LIVES au Japon pour le Congrès de l'Association internationale de sociologie

Des chercheurs LIVES au Japon pour le Congrès de l'Association internationale de sociologie

La 18e édition du Congrès mondial de sociologie se déroulera à Yokohama du 13 au 19 juillet 2014 sous le titre "Faire face à un monde injuste: les défis d'une sociologie globale". Plusieurs membres du Pôle de recherche national LIVES vont rejoindre les centaines de participants qui présenteront un papier.

Enfin Francesco Giudici (IP13) est co-auteur d'un papier présenté par Ping-Yin KUAN, de l'Université nationale Chengchi à Taiwan: An Inter-Cohort Comparison of Intra-Cohort Social Stratification: How Do Cumulative Dis/Advantages Evolve Across Cohorts?

http://www.isa-sociology.org/congress2014/

26 étudiants internationaux réunis sur le thème "Vulnérabilité, Autonomisation et Travail social"

26 étudiants internationaux réunis sur le thème "Vulnérabilité, Autonomisation et Travail social"

La Haute école spécialisée de Suisse occidentale (HES-SO), l'Etat de Vaud et le Pôle de recherche national LIVES organisent la 5ème Université d'été du travail social du 30 juin au 11 juillet 2014 à Lausanne. Plusieurs orateurs présenteront des recherches LIVES.

Des étudiants du monde entier vont participer à la prochaine Université d'été du travail social. Ils proviennent des Etats-Unis (University of California Los Angeles - UCLA, et Boston College), du Canada (University of British Columbia, Vancouver), du Burkina Faso (Institut National de Formation des Travailleurs Sociaux, Ouagadougou), d'Inde (Rajagiri College of Social Sciences, Kochi), de Chine (Shandong University) et de Suisse (HES-SO).

Parmi les professeurs invités se trouvent plusieurs membres de LIVES: Michel Oris and Stefano Cavalli (IP13), Jean-Pierre Tabin and Jean-Michel Bonvin (IP5), Jean-François Bickel (IP5, IP13), Claudio Bolzman (IP2, IP13), Marianne Modak (IP8).La coordination générale est assurée par le Prof. Marc-Antoine Berthod de la Haute école de travail social et de la santé l EESP, Lausanne, l'une des écoles de la HES-SO.

Le thème de cette édition est "Vulnérabilité, Autonomie et Travail social". La relation complexe entre vulnérabilité et autonomie sera à l'ordre du jour, "deux concepts centraux qui sont trop souvent appréhendés séparément dans les approches théoriques", lit-on dans le programme.

L'Université d'été du travail social vise à promouvoir les échanges entre participants de plusieurs formations et provenances, à faciliter l'analyse comparative et à stimulter de nouvelles approches théoriques et pratiques en travail social. Elle offre un espace privilégié de discussions et de débats aux professeurs et étudiants venant de multiples pays.

Les conférences et ateliers seront basés sur des recherches les plus récentes, incluant des données du PRN LIVES. Comme annoncé dans la brochure, "la dimension internationale de l'événement doit permettre de penser de manière critique et comparative ce qui motive la pratique du travail social, souvent prise entre un souci excessif de protection des plus vulnérables et l'ambition idéaliste de renforcer les responsabilités et les capacités."

http://www.susw.ch/fr

Des démographes du PRN LIVES à la Conférence européenne d'études de la population à Budapest

Des démographes du PRN LIVES à la Conférence européenne d'études de la population à Budapest

Le congrès biennal 2014 de l'Association européenne d'études de la population (EAPS) démarre le 25 juin pour quatre jours en Hongrie. Le thème de cette édition est « Transitions: opportunités et menaces ». Quelques chercheurs et chercheuses du Pôle de recherche national LIVES interviendront sur des sujets comme les changements dans les configurations familiales, les migrants, le grand âge et la mortalité.

« Les changements fondamentaux qui ont commencé il y a 25 ans en Europe de l'Est ont ouvert un nouveau chapitre dans l'histoire du continent. Même si le processus de transformation de la population n'est pas achevé, il est à la fois possible et opportun de dresser un inventaire avec le recul d'un quart de siècle. Il est aussi nécessaire de poser certaines questions: est-ce que de nouveaux schémas de comportement démographique ont émergé? A quel point diffèrent-ils d'autres régions d'Europe? Quels sont les mécanismes qui sous-tendent les processus démographiques dans la partie Est de l'Europe? » Ces interrogations par les organisateurs locaux de la Conférence 2014 de l'EAPS ouvrent le programme.

Plusieurs démographes du PRN LIVES présenteront leur recherche ou sont co-auteurs d'un papier dans les sessions suivantes.

MORTALITY IN SUBPOPULATIONS

23-2 Young adults' excess mortality: individual reality or yet another heterogeneity's ruse?
Adrien Remund, Université de Genève

ASSOCIATIONS, PATHWAYS AND FAMILIAL BACKGROUND

33-5 Widowhood and bereavement among the Swiss elderly. Exploring the associations in the causes of death
Michel Oris, Jonathan Zufferey, Reto Schumacher, Université de Genève

WORK-FAMILY DYNAMICS AMONG IMMIGRANT POPULATIONS

41-2 Partnership formation and labour market status among children of immigrants in Switzerland
Eder Andres Guarin Rojas, Université de Lausanne; Helga A. G. de Valk, Netherlands Interdisciplinary Demographic Institute (NIDI) and Vrije Universiteit Brussel; Laura Bernardi, Université de Lausanne

IMMIGRATION AND AGEING

61-1 Doing research on ageing migrants: a methodological discussion on limitations and implications of studying ageing migrants
Ruxandra Oana Ciobanu, HES-SO & Université de Genève

FAMILY FORMATION AND THE LABOUR MARKET

75-4 Employment impacts on partnership and parenthood entry in different family-policy regimes
Michael S. Rendall, University of Maryland; Alessandra De Rose, Università di Roma "La Sapienza"; Ann Evans, Australian National University; Edith E. Gray, Australian National University; Doris Hanappi, University of California, Berkeley and Université de Lausanne; Frauke Kreute, University of Maryland; Trude Lappegard, Statistics Norway; Lori Reeder, University of Maryland; Marit R.nsen, Statistics Norway; Olivier Thevenon, Institut National d'Études Démographiques (INED); Laurent Toulemon, Institut National d'Études Démographiques (INED)

UNION FORMATION AND UNION DISSOLUTION

108-5 Family diversity challenges demography: measuring and modeling the transition to solo parenthood
Laura Bernardi, Université de Lausanne

POSTER SESSION

2-11 Life-course and transition to adulthood in China: the case study of Beijing in a comparative perspective between two cohorts born in the 1950s and 1980s
Sandra Constantin, University of Geneva

http://epc2014.princeton.edu/

Image peepo © iStock

Sciences sociales et médecine partagent questions éthiques et de méthode sur les données de panel

Un colloque interdisciplinaire organisé par le Pôle de recherche national LIVES et l’Institut universitaire de médecine sociale et préventive (IUMSP – CHUV) à l’Université de Lausanne les 26 et 27 juin 2014 réunira médecins et chercheurs en sciences sociales afin d’échanger leurs expériences dans la collecte de données longitudinales.

Des données de panel longitudinales ont été collectées de longue date dans plusieurs disciplines scientifiques, en particulier dans les sciences médicales et sociales. En médecine, ces données sont souvent composées en partie de résultats de mesures physiologiques ou expérimentales répétées de biomarqueurs. Dans les sciences sociales, les données sont collectées dans le but d’estimer l’impact d’un événement ou d’un changement dans les comportements ou les attitudes des personnes interrogées, ainsi que pour suivre les individus au long de leur parcours de vie.

Les perspectives des deux disciplines se sont croisées au cours des dernières années : des mesures de biomarqueurs ont été introduites dans plusieurs enquêtes de sciences sociales, alors que des questionnaires sociaux ont été introduits dans des cohortes longitudinales de recherches médicales. Mais malgré ce point commun, les traditions de recherches basées sur les enquêtes de panel varient entre les disciplines, comme on peut le voir dans les débats éthiques : ainsi les questionnaires sur les réseaux sociaux peuvent être considérés comme intrusifs en science médicale ; de l’autre côté, le mélange de mesures physiologiques et de questionnaires n’est pas toujours bien vu par les chercheurs en sciences sociales. L’objectif de ce colloque est de discuter de ces différentes problématiques.

Une première session sera consacrée aux différents types d’enquêtes de panel. La deuxième session portera sur une perspective interactive entre les disciplines. Quant à la troisième session, elle abordera des questions méthodologiques. Les orateurs, provenant des deux disciplines, parleront de leur expérience dans la collecte de données longitudinales.

Cet événement est organisé par Jean-Marie Le Goff (PRN LIVES IP15) et Joan-Carles Suris, de l'Institut universitaire de médecine sociale et préventive (IUMSP) de l'Université de Lausanne et du CHUV.

Photo stockstudioX © iStock

Monoparentalité : une situation de plus en plus banale, mais un concept à redéfinir

Le Pôle de recherche national LIVES organise les 6 et 7 juin 2014 un colloque à l’Université de Lausanne avec une quinzaine d’intervenant-e-s de plusieurs pays afin d’explorer de manière interdisciplinaire et comparative la multiplicité des formes de monoparentalité et leurs conséquences sur le parcours de vie.

Depuis les années 70, le nombre d’enfants qui ne sont pas élevés dans le cadre d’une famille traditionnelle – avec un couple de parents biologiques unis par les liens du mariage – n’a cessé d’augmenter. Autrefois, les parents qui élevaient leur(s) enfant(s) seuls étaient soit des veufs ou des veuves, soit ce qu’on appelait alors des « filles-mères », avec tout le poids du jugement moral qui accompagnait alors ce terme.

Cette situation a bien changé avec la multiplication et la banalisation des divorces, l’augmentation de l’espérance de vie, la généralisation de la contraception et la légalisation de l’avortement. Une monoparentalité « choisie », ou du moins assumée, aurait-t-elle remplacé la monoparentalité « subie » ? Et surtout, quels sont les défis que rencontrent aujourd’hui les parents concernés ? Tels sont quelques-uns des aspects qu’abordera le colloque « Monoparentalité dans une perspective parcours de vie » des 6 et 7 juin, organisé à l’Université de Lausanne par le PRN LIVES en collaboration avec les universités de Berne et de Genève.

Une réalité multidimensionnelle

« La recherche sur la monoparentalité est encore trop souvent réduite aux aspects de pauvreté et de marginalité. Mais la réalité des mono-parents est plus multidimensionnelle », explique l’organisatrice principale, la Prof. Laura Bernardi, vice-directrice du PRN LIVES. Elle attend de ce colloque « des échanges riches, pour avancer dans la connaissance théorique sur la diversité des formes familiales, et dans la connaissance empirique sur l'expérience de la monoparentalité au niveau des besoins et des ressources de ces parents ». Elle espère aussi pouvoir en tirer « des suggestions sur la manière dont les politiques sociales peuvent répondre à cette problématique ».

Une quinzaine de présentations sont prévues, avec des sociologues, des démographes, des psychologues et des politologues venu-e-s notamment d’Allemagne, de France, de Grande-Bretagne, d’Irlande, de Belgique, de Finlande, de Pologne, de Hongrie, des Etats-Unis et d’Australie. Les méthodes tant quantitative que qualitative et mixte sont représentées dans ce programme, et plusieurs études utilisent des données longitudinales.

Les deux oratrices principales seront la Dr. Marie-Thérèse Letablier-Zelter, du Centre d’Economie de la Sorbonne, Université Paris 1, et la Dr. Anne-Laure Garcia, chercheuse au Centre Marc Bloch et à l’Université de Postdam.

Action publique et identité familiale

Cette dernière donnera une conférence intitulée « La construction de l’identité de mère célibataire dans les régimes français et allemands », tirée de son livre Mères seules. Action publique et identité familiale, paru en 2013 aux Presses universitaires de Rennes à la suite de sa thèse de doctorat. La chercheuse montre comment les dispositifs légaux et institutionnels agissent sur les normes et les représentations des individus, dans ce cas précis les mères célibataires.

Cette recherche est basée sur l’analyse structurelle d’entretiens narratifs menés entre 2008 et 2010 avec des femmes étant devenues mères célibataires pendant la période allant de 1977 à 1987, c’est à dire après la légalisation de l’avortement et avant la réunification allemande. Anne-Laure Garcia a pu ainsi démontrer l’impact de la sphère étatique sur le rapport de ces femmes à la maternité : en Allemagne de l’Est par exemple, le fait qu’emplois, logements et crèches étaient garantis a permis une certaine émancipation des mères célibataires, bien plus nombreuses qu’en Allemagne de l’Ouest où prédominait le modèle de la mère traditionnelle au foyer, et mieux acceptées qu’en France où la figure de la mère célibataire « assistée » véhiculait une image plus négative.

La comparaison a permis à la chercheuse de définir trois processus communs à l’ensemble des situations : « l’internalisation de l’univers des possibles », « la structuration des attentes » et « l’auto-compréhension par rapport aux prescriptions externes ». L’identité parentale se construit ainsi dans un contexte d’interférence avec les politiques sociales.

Ruptures et discontinuités

La conférence de la Dr. Marie-Thérèse Letablier-Zelter portera quant à elle sur les « Ruptures et discontinuités de la vie familiale : le cas des familles monoparentales ». Elle soulèvera le problème de la définition et du périmètre de la notion de famille monoparentale, à l’heure où la majorité des enfants qui grandissent dans de tels contextes ont en fait leurs deux parents.

En passant en revue les différents types de familles dites monoparentales, la chercheuse distinguera plusieurs profils socio-éco-démographiques et s’intéressera aux différentes trajectoires – transitoire ou durable – de monoparentalité. Sans surprise, les situations les plus durables sont en général celles des mères célibataires appartenant aux couches les plus défavorisées de la population. Enfin elle s’interrogera sur les effets de la monoparentalité sur les parents et leurs enfants, sur la gestion de la coparentalité et sur le statut du parent tiers dans les familles recomposées.

Pour Marie-Thèrèse Letablier-Zelter, la dénomination « famille monoparentale » ne convient plus et renvoie à des contextes différents si l’on se réfère à la question purement physique de la résidence des enfants, à celle – économique et sociale – des ressources ou encore à celle – juridique et éducative – de l’autorité parentale.

Les défis des nouvelles formes de famille

« En France, plus de la moitié des enfants naissent hors mariage. Ce n’est donc plus cette institution qui fonde la famille. Mais si les mères célibataires ne souffrent plus de stigmatisation morale, on peut cependant encore parler de stigmatisation sociale, car leur taux de pauvreté est en général supérieur à celui des couples et leur accès au marché du travail plus difficile », relève Marie-Thérèse Letablier-Zelter. Elle craint que « la banalisation de cette forme de parentalité entraîne un désintérêt pour les réels défis socio-économiques et légaux que posent les nouvelles formes de familles ».

Enfin le colloque permettra d’aborder d’autres aspects de la monoparentalité comme le bien-être, le réseau social, ainsi que la santé physique ou psychique des parents ou encore la réussite sociale des enfants. Des enjeux qui viendront sans doute alimenter la réflexion du PRN LIVES dans son propre projet en cours sur la monoparentalité.