Ce bilan des recherches en démographie historique et histoire de la famille considère la vieillesse et le vieillissement. Il embrasse le temps long des représentations, des réalités socioéconomiques et de leurs interrelations. Il met en évidence des discours et des normes chargés d’ambivalence, des inscriptions idéologiques, des différenciations sociales. L’articulation des parcours et des phases de vie avec les dynamiques familiales est interrogée à partir de l’hypothèse de la dureté de la famille nucléaire. Le 19e siècle et la première moitié du 20e siècle forment une période complexe, entre continuités et ruptures. Les évolutions depuis 1945 sont impressionnantes, toujours ambivalentes, et bien mieux comprises grâce au regard historique.